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Actualités - DISCOURS

Berry : l'état hébreu veut donner le coup de grâce à l'entente d'avril (photos)

«En multipliant ses attaques ces derniers jours contre le Sud et la Békaa-Ouest, Israël affiche sa volonté de donner le coup de grâce sur l’accord d’avril, avant l’arrivée des émissaires américains, c’est ce qui explique la recrudescence des hostilités de ces derniers jours».
C’est ce qu’a notamment déclaré hier le président de la Chambre M. Nabih Berry lors d’un meeting populaire chez lui à Msaïleh organisé en l’honneur des planteurs de tabac.
M. Berry a expliqué à son auditoire qu’Israël tente de convaincre les Américains que le problème dans la région est essentiellement sécuritaire.
«Israël veut faire croire aux Américains que la crise dans la région se limite à son aspect strictement sécuritaire», a-t-il précisé.
Il a ajouté: «Malheureusement nous avons été surpris ces derniers jours par l’attitude de certaines personnes qui évoluent dans l’orbite d’Israël, de se transformer carrément en fidèles gardiens de sa sécurité, s’ériger en fidèles défenseurs de ses intérêts et se permettre de lui indiquer les origines des tirs qui l’ont atteint. A travers tout ce scénario qui sera exposé en détail à l’émissaire américain, Israël va tenter de réduire le problème à une simple équation qui est celle de la paix en contrepartie de la sécurité».
Retraçant l’itinéraire qui a abouti à l’accord d’avril, le président de la Chambre a étayé devant son public les raisons qui l’avaient porté à se prononcer, en son temps, contre la participation du Liban aux pourparlers de Madrid.
«Au moment ou le principe de la conférence de Madrid a été retenu, le Sud subissait son lot de bombardements à chacune des phases du processus. tout le monde s’étonnait du fait que je sois le seul à m’opposer, en Conseil des ministres, à la participation du Liban à ces pourparlers. Pour moi il était évident que la seule résolution 425 du Conseil de Sécurité devait suffire pour récupérer notre droit à la terre», devait-il rappeler.
M. Berry, qui est convaincu que «le Liban paie actuellement le prix de l’incapacité israélienne à faire aboutir sa propre paix», explique que «toutes les menaces proférées ne servent qu’à procurer une nouvelle carte à l’entente israélo-américaine que rien ne semble pouvoir briser».
«Bien que je sois inquiet quant aux dangers qui pèsent sur la Syrie et le Liban suite à la politique agressive d’Israël, je reste convaincu que le Liban n’est pas menacé par une nouvelle guerre», a toutefois précisé le président de la Chambre.
Mais M. Berry affirme encore une fois, que la meilleure stratégie à opposer aux convoitises israéliennes reste «notre unité nationale, l’appui à la résistance et la plus stricte coordination avec la Syrie».
«Ces trois piliers de notre action nationale nous ont permis jusqu’ici de résister à toutes les menaces et agressions dont nous avons été victimes, il n’y a pas lieu de la remettre en cause cette politique, bien au contraire il s’agit de renforcer dans l’espoir de la voir se transformer en un catalyseur autour duquel l’espoir d’une nouvelle unité arabe puisse se concrétiser», a-t-il conclu.
«En multipliant ses attaques ces derniers jours contre le Sud et la Békaa-Ouest, Israël affiche sa volonté de donner le coup de grâce sur l’accord d’avril, avant l’arrivée des émissaires américains, c’est ce qui explique la recrudescence des hostilités de ces derniers jours».C’est ce qu’a notamment déclaré hier le président de la Chambre M. Nabih Berry lors...