Le premier ministre égyptien Kamal Ganzouri a entamé hier une visite de deux jours au Liban, la première d’un chef du gouvernement égyptien dans ce pays. M. Ganzouri, accompagné d’une importante délégation ministérielle, a présidé dès son arrivée une réunion de la Haute commission mixte libano-égyptienne, créée en mars dernier à la faveur de la visite du premier ministre Rafic Hariri au Caire.
La délégation égyptienne était arrivée le matin à Beyrouth où elle a été accueillie par M. Hariri et de nombreux membres du gouvernement.
Dans une déclaration faite à l’aéroport, M. Ganzouri a souligné qu’il venait discuter notamment de projets de coopération avec le Liban dans plusieurs domaines.
Interrogé sur le rôle de son pays dans les tentatives de déblocage du processus de paix au Proche-Orient, il a indiqué que l’Egypte cherchait principalement à convaincre Israël d’abandonner la politique de la «punition collective» imposée aux Palestiniens après chaque attentat anti-israélien et de reconsidérer la question des colonies, qui a été la cause du gel des négociations israélo-palestiniennes, en mars dernier.
A Baabda
Après la réunion de la Haute commission mixte, sous la présidence de MM. Hariri et Ganzouri, les deux délégations se sont rendues au palais de Baabda, où le premier ministre égyptien a été décoré par le chef de l’Etat Elias Hraoui du grand cordon du mérite libanais.
Dans une allocution, M. Hraoui a souligné qu’aux yeux des Libanais, l’Egypte «a toujours été un soutien pour le Liban». Il a notamment rappelé l’époque où, fuyant l’occupation ottomane, de nombreux Libanais «avides de liberté» sont partis s’installer en Egypte.
Le chef de l’Etat s’est prononcé pour un développement des relations libano-égyptiennes «non seulement sur les plans économique et culturel, mais aussi dans les questions politiques».
Pour sa part, M. Ganzouri a répondu en insistant sur l’appui du Caire à la résolution 425 du Conseil de Sécurité. «L’Egypte, a-t-il dit, restera à vos côtés jusqu’à ce que la terre libanaise soit libérée».
A l’issue des entretiens, M. Hraoui a offert un déjeuner en l’honneur du premier ministre égyptien.
En fin d’après-midi, M. Ganzouri s’est rendu chez le président du Parlement Nabih Berry. L’entretien a notamment porté sur le projet de «marché commun arabe», cher à M. Berry, ainsi que sur la situation au Liban-Sud.
En soirée, le chef du gouvernement égyptien a reçu à l’hôtel Mariott, où il réside, les ambassadeurs arabes accrédités au Liban, ainsi que des représentants de la colonie égyptienne.
Aujourd’hui jeudi, les deux parties doivent signer plusieurs accords avant de clore les réunions de la Haute commission mixte. M. Ganzouri doit donner une conférence de presse puis quittera le pays dans l’après-midi.
La délégation égyptienne était arrivée le matin à Beyrouth où elle a été accueillie par M. Hariri et de nombreux membres du gouvernement.
Dans une déclaration faite à l’aéroport, M. Ganzouri a souligné qu’il venait discuter notamment de projets de coopération avec le Liban dans plusieurs domaines.
Interrogé sur le rôle de son pays dans les tentatives de déblocage du processus de paix au Proche-Orient, il a indiqué que l’Egypte cherchait principalement à convaincre Israël d’abandonner la politique de la «punition collective» imposée aux Palestiniens après chaque attentat anti-israélien et de reconsidérer la question des colonies, qui a été la cause du gel des négociations israélo-palestiniennes, en mars dernier.
A Baabda
Après la réunion de la Haute commission mixte, sous la présidence de MM. Hariri et Ganzouri, les deux délégations se sont rendues au palais de Baabda, où le premier ministre égyptien a été décoré par le chef de l’Etat Elias Hraoui du grand cordon du mérite libanais.
Dans une allocution, M. Hraoui a souligné qu’aux yeux des Libanais, l’Egypte «a toujours été un soutien pour le Liban». Il a notamment rappelé l’époque où, fuyant l’occupation ottomane, de nombreux Libanais «avides de liberté» sont partis s’installer en Egypte.
Le chef de l’Etat s’est prononcé pour un développement des relations libano-égyptiennes «non seulement sur les plans économique et culturel, mais aussi dans les questions politiques».
Pour sa part, M. Ganzouri a répondu en insistant sur l’appui du Caire à la résolution 425 du Conseil de Sécurité. «L’Egypte, a-t-il dit, restera à vos côtés jusqu’à ce que la terre libanaise soit libérée».
A l’issue des entretiens, M. Hraoui a offert un déjeuner en l’honneur du premier ministre égyptien.
En fin d’après-midi, M. Ganzouri s’est rendu chez le président du Parlement Nabih Berry. L’entretien a notamment porté sur le projet de «marché commun arabe», cher à M. Berry, ainsi que sur la situation au Liban-Sud.
En soirée, le chef du gouvernement égyptien a reçu à l’hôtel Mariott, où il réside, les ambassadeurs arabes accrédités au Liban, ainsi que des représentants de la colonie égyptienne.
Aujourd’hui jeudi, les deux parties doivent signer plusieurs accords avant de clore les réunions de la Haute commission mixte. M. Ganzouri doit donner une conférence de presse puis quittera le pays dans l’après-midi.
Le premier ministre égyptien Kamal Ganzouri a entamé hier une visite de deux jours au Liban, la première d’un chef du gouvernement égyptien dans ce pays. M. Ganzouri, accompagné d’une importante délégation ministérielle, a présidé dès son arrivée une réunion de la Haute commission mixte libano-égyptienne, créée en mars dernier à la faveur de la visite du premier...
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