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Actualités - CHRONOLOGIE

Les illégaux égyptiens : un problème en voie de règlement(photo)

Les pourparlers sur l’organisation de la situation des ouvriers égyptiens au Liban, entamés mardi, se sont poursuivis hier entre les deux délégations libanaise et égyptienne, présidées par les ministres du Travail du Liban et de l’Egypte, MM. Assaad Hardane et Ahmad Ammaoui. Ces pourparlers ont abouti à l’établissement d’un projet d’entente sur la réactivation de l’accord conclu à ce sujet entre les deux pays en 1993, qui devra être signé demain vendredi, lors de la réunion de la commission supérieure conjointe libano-égyptienne.

Au terme de cette deuxième séance, le ministre égyptien a donné lecture de ce projet qui comporte les principaux points suivants:
1. Réactivation de l’accord de coopération technique conclu entre les deux pays et échange des documents le concernant.
2. Formation d’une commission de travail conjointe qui veillera à l’exécution de cet accord. Cette commission sera présidée par les ministres du Travail des deux pays et comprendra trois représentants de chaque partie, en plus des ambassadeurs de chacun des deux pays. Cette commission tiendra sa première réunion au Caire au début de 1998.
3. Les deux parties entameront l’établissement d’un programme de coopération technique entre leurs ministères du travail concernant les sujets suivants:
— L’échange de technologie en matière de travail et de protection professionnelle.
— L’échange de coopération en matière de programme d’entraînement professionnel.
— Le développement de la coordination et de la coopération dans le cadre des organisations arabe et internationale du travail.
4. Les autorités libanaises et égyptiennes poursuivront l’octroi de facilités aux ouvriers égyptiens et libanais dans chacun des deux pays conformément aux termes de l’accord, des lois et des règlements en vigueur.
5. Pour ce qui est des ouvriers égyptiens ayant pénétré et résidant au Liban illégalement avant la date du présent projet d’entente, un accord est intervenu entre les deux parties sur ce qui suit:
— Les autorités intéressées dans chacun des deux pays prendront un surplus de mesures efficaces en vue d’empêcher l’infiltration illégale au Liban d’ouvriers égyptiens.
— Elles lanceront une campagne informationnelle, dans chacun des deux pays, tendant à mettre en garde les ouvriers égyptiens contre les conséquences d’une pareille infiltration. Des mises en garde similaires seront adressées aux employeurs libanais contre le maintien de l’embauche d’ouvriers résidant illégalement.
— Les autorités libanaises accorderont un délai de trois mois aux ouvriers égyptiens résidant illégalement au Liban pour présenter aux services de la Sûreté générale une demande de sortie, afin d’éviter les mesures de refoulement.
— Il incombe à tout employeur libanais embauchant un ouvrier égyptien résidant illégalement au Liban de présenter au ministère libanais du Travail, dans un délai de trois mois, une demande d’autorisation préalable pour l’emploi de cet ouvrier conformément aux lois et règlements libanais en vigueur (...).
A noter, enfin, que selon certaines estimations, il existe près de 9.000 ouvriers égyptiens résidant illégalement au Liban.
Les pourparlers sur l’organisation de la situation des ouvriers égyptiens au Liban, entamés mardi, se sont poursuivis hier entre les deux délégations libanaise et égyptienne, présidées par les ministres du Travail du Liban et de l’Egypte, MM. Assaad Hardane et Ahmad Ammaoui. Ces pourparlers ont abouti à l’établissement d’un projet d’entente sur la réactivation de...