«Nous acceptons l’arbitrage intérieur et international comme le meilleur moyen de régler pacifiquement des conflits lorsque cet arbitrage ne contredit pas les lois intérieures ou internationales», a déclaré M. Berry.
«Mais nous refuserons tout arbitrage dès lors qu’il s’agit de l’occupation israélienne», a-t-il ajouté, soulignant que les négociations avec Israël, si elles devaient reprendre, ne «dépasseraient jamais le toit de la résolution 425 du Conseil de Sécurité».
Développant son propos, M. Berry a noté que, dans toutes les législations, locales et internationales, l’arbitrage était exclu lorsqu’il est question de droits de l’homme. «Que serait-ce alors quand il s’agit des droits nationaux du peuple palestinien et du droit de la Syrie et du Liban de récupérer des parties de leur territoire qui ploient sous l’occupation».
Réitérant sa position en faveur d’une «paix juste et globale, sous le parapluie des résolutions internationales», le chef du Parlement a réclamé également pour le Liban «le droit d’obtenir une indemnisation pour ses victimes civiles tombées en 1996 à Cana, à Nabatyeh, à Mansouri et à Sohmor, ainsi que durant l’invasion israélienne de 1982, et celle de mars 1978».
L’ouverture
du congrès
Le congrès sur l’arbitrage est organisé par plusieurs instances et organismes libanais et arabes et internationaux, notamment le Centre régional du Caire pour l’arbitrage commercial international, la faculté de Droit de la Sagesse et l’Association libanaise d’arbitrage.
La séance d’ouverture du congrès s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, parmi lesquelles les anciens chef du gouvernement Rachid Solh et Chafic Wazzan, le ministre d’Etat Elias Hanna, le président de la commission parlementaire de la justice Chaker Abou Sleiman, les anciens ministres Edmond Rizk, Sami Younès, Ibrahim Halaoui, Faoud Naffah et Issam Khoury, l’ancien archevêque maronite de Beyrouth Mgr Khalil Abinader, le bâtonnier de l’ordre des avocats Chakib Cortbaoui, celui de l’ordre des avocats de Tripoli Georges Tok, le directeur général du ministère des Finances Wajih Khater, le directeur de l’Agence nationale d’information Rafic Chélala, le magistrat Sélim Jreissati, membre du Conseil constitutionnel, l’ambassadeur du Koweit Abdel Razzak al-Kandari, le diplomate libanais Abdel Rahman Solh, le directeur du Centre juridique relevant de la Ligue arabe Edmond Naïm, etc...
Parmi les participants aux travaux du congrès, figurent le recteur de l’Université de la Sagesse, le père Boulos Akl, le président de l’Association libanaise d’arbitrage Samir Abillamaa, le président de l’organisation arabe pour l’arbitrage international, basé à Paris, Abdelhamid el-Ahdab, ainsi que des représentants de l’ONU, des Etats-Unis, de France et du Royaume-Uni et de pays arabes.
A la suite de la cérémonie d’ouverture, la première séance de travail a été tenue en milieu de journée sous la présidence de M. Abillamaa. Une autre séance a suivi dans l’après-midi, clôturée par un débat général.
Demain mercredi, à la veille de la quatrième et dernière journée du congrès, les participants adopteront des recommandations. Les travaux s’achèveront jeudi soir.
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