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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

S'insurgeant contre la création d'un dépotoir à Maramel Greenpeace : la stratégie du gouvernement est d'étendre la pollution

Alors que les banlieues de Beyrouth commencent à respirer avec la reprise du ramassage des ordures par «Sukleen», Greenpeace a dénoncé hier la politique du gouvernement qui, selon elle, crée une crise écologique après l’autre. «La seule stratégie du gouvernement, a déclaré hier le porte-parole de l’organisation écologique, M. Fouad Hamdane, est d’étendre la pollution d’une région à l’autre».

M. Hamdane a ajouté que le nouveau dépotoir, «le Bourj Hammoud bis» instauré dans la région de Maramel se situant sur un terrain sablonneux, les matières toxiques contenues dans les déchets pourront s’infiltrer jusqu’à la nappe phréatique et la polluer.
Selon le porte-parole de l’organisation écologique, le dépotoir de Bourj Hammoud a été «cloné» à Maramel et ce n’est certainement pas une solution efficace. «Certes, a ajouté M. Hamdane, les autorités ont promis de fermer le dépotoir de Maramel le 30 septembre, le temps d’avoir achevé l’installation d’une nouvelle usine de tri des déchets à Amroussiyé. Mais Greenpeace s’oppose à la politique des dépotoirs et des incinérateurs pour des raisons à la fois écologiques et sanitaires. Nous demandons ainsi la fermeture de l’incinérateur de la Quarantaine et l’adoption d’une stratégie de réduction de la production des déchets, en procédant à leur tri sur place et en demandant aux usines et hôpitaux d’adopter les technologies «propres» à toutes les étapes de la production, afin d’avoir le moins possible de déchets toxiques».
Cela pour la solution à long terme. En attendant, le responsable de Greenpeace a suggéré de tirer les déchets à la Quarantaine et à Amroussié, comme prévu, tout en prenant soin d’entreposer ceux qui sont toxiques au-dessus du sol dans des dépôts isolants, enfin d’empêcher leur infiltration dans les eaux souterraines. Selon l’organisation écologique, seuls les déchets non toxiques peuvent être enfouis dans le sol.
Enfin, M. Hamdane s’est étonné de la politique «d’amateurisme» adoptée dans les questions écologiques aussi bien par le gouvernement que par le CDR, rappelant que son organisation avait soumis au ministre de l’Environnement un projet pour le problème des déchets. «Mais on nous a remerciés, sans jamais le discuter», a déclaré Hamdane avant d’inviter le ministre Chehayeb à coopérer avec les organisations écologiques afin de trouver des solutions adéquates.
Alors que les banlieues de Beyrouth commencent à respirer avec la reprise du ramassage des ordures par «Sukleen», Greenpeace a dénoncé hier la politique du gouvernement qui, selon elle, crée une crise écologique après l’autre. «La seule stratégie du gouvernement, a déclaré hier le porte-parole de l’organisation écologique, M. Fouad Hamdane, est d’étendre la...