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Actualités - CHRONOLOGIE

Explosion d'une voiture piégée à Ain El-Héloué

Le nonce apostolique Mgr Pablo Puente quitte un Liban en bien meilleur état qu’il ne l’a trouvé lorsqu’il a pris ses fonctions il y a huit ans. Arrivé à Beyrouth en avril 1989, le représentant du Vatican avait trouvé un pays divisé, meurtri, à l’avenir incertain.
Aujourd’hui, le Liban est réunifié — même si toutes les barrières psychologiques n’ont pas encore disparu — et le canon a cessé de tonner, bien que les problèmes auxquels les Libanais sont confrontés ne soient pas moins pernicieux.
Pablo Puente s’en va en laissant derrière lui des gens qui ont su apprécier l’action qu’il a entreprise pour le Liban et pour les chrétiens, mais aussi des personnes qui ont critiqué son approche des problèmes et sa vision de la situation. Pablo Puente est le type même du personnage controversé. Il restera cependant dans l’esprit des Libanais l’homme qui a laissé sa marque sur certaines des résolutions du synode et qui a travaillé avec acharnement pour la réussite de la visite historique de Jean-Paul II au Liban. D’une manière ou d’une autre, on lui doit un peu l’exhortation apostolique que le pape a confiée aux Libanais.
Respecté, craint, contesté? Cela a peu d’importance. Pablo Puente a partagé avec les chrétiens du Liban une étape cruciale de leur histoire. Des moments de malheurs, lorsqu’ils vivaient terrés dans les abris à la fin des années 80, et des moments de bonheur quand ils ont accueilli le pape par centaines de milliers.
Après ses tournées d’adieux auprès des responsables politiques et spirituels du pays, Mgr Puente a offert hier une réception à la nonciature à Harissa en présence notamment de Mme Mona Hraoui, de l’ambassadeur américain Richard Jones et d’un grand nombre de personnalités politiques, spirituelles et diplomatiques.
Il doit prochainement quitter le Liban pour la Grande-Bretagne où il a été nommé par le pape nonce apostolique.

P.K.
Le nonce apostolique Mgr Pablo Puente quitte un Liban en bien meilleur état qu’il ne l’a trouvé lorsqu’il a pris ses fonctions il y a huit ans. Arrivé à Beyrouth en avril 1989, le représentant du Vatican avait trouvé un pays divisé, meurtri, à l’avenir incertain.Aujourd’hui, le Liban est réunifié — même si toutes les barrières psychologiques n’ont pas encore...