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Actualités - CHRONOLOGIE

L'entourage de Mobutu sommé de quitter le Maroc

Au sujet du projet de barrage sur un site dont la Syrie réclame la restitution
Washington et Moscou ont tous deux mis en garde, hier, Israël contre l’exécution du projet de barrage sur des terres revendiquées par la Syrie. Les Américains ont averti Tel-Aviv qu’ils n’accepteraient pas que l’ouvrage sur le Yarmouk, construit en coopération avec la Jordanie, soit érigé dans une zone litigieuse, les Russes se contentant d’exprimer leur inquiétude et appelant le gouvernement israélien à ne pas créer «un nouvel obstacle» aux pourparlers de paix avec Damas.
«S’il s’avérait être sur un territoire contesté du type de celui mentionné à l’origine, alors ce n’est pas le genre d’initiative qui aiderait à bâtir la confiance que nous croyons nécessaire pour négocier des solutions aux différends en suspens» dans la région, a dit au sujet du projet de barrage James Rubin, porte-parole du département d’Etat américain.
Soulignant que le site exact du futur barrage n’avait pas encore été clairement déterminé, M. Rubin a exhorté Israël et la Jordanie à prendre en compte «les questions de souveraineté» dans la région.
«Nous avons des consultations avec le gouvernement israélien» sur ce point, a ajouté le porte-parole.
De son côté, la Russie a souligné que la construction de ce barrage «aggravera encore l’atmosphère déjà tendue des relations syro-israéliennes», par la bouche du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Valéri Nestérouchkine.
Damas voit ce projet comme «une confirmation supplémentaire de la tendance actuelle du gouvernement israélien à renforcer l’occupation du Golan», a prévenu le porte-parole.
«Un nouvel obstacle est ainsi dressé, empêchant la reprise des négociations syro-israéliennes sur le principe généralement accepté des terres en échange de la paix», a encore déclaré M. Nestérouchkine.
«En tant que coparrain du processus de paix au Proche-Orient, la Russie appelle le gouvernement israélien à réexaminer sa décision et à s’abstenir d’actes qui déterminent à l’avance l’issue des pourparlers», a-t-il conclu.
Le projet israélo-jordanien initial prévoyait que ce barrage serait construit à cheval sur un site situé en territoire jordanien et un site occupé par Israël en 1948. Ce projet de barrage commun, qui figurait dans les accords de paix conclus entre Israël et la Jordanie en 1994, est destiné à accroître les ressources en eau des deux pays.
Le ministre israélien des Infrastructures Ariel Sharon a récemment décidé de modifier le projet, en déplaçant le site vers une zone démilitarisée dont la Syrie exige la restitution.
Selon la presse israélienne, l’objectif de la modification serait de rendre plus difficiles d’éventuelles concessions territoriales de la part d’Israël dans cette zone.
La Jordanie a réaffirmé pour sa part son refus de cette modification, soulignant qu’elle n’avait «aucune intention de construire un barrage avec Israël sur un territoire revendiqué par la Syrie».
Au sujet du projet de barrage sur un site dont la Syrie réclame la restitutionWashington et Moscou ont tous deux mis en garde, hier, Israël contre l’exécution du projet de barrage sur des terres revendiquées par la Syrie. Les Américains ont averti Tel-Aviv qu’ils n’accepteraient pas que l’ouvrage sur le Yarmouk, construit en coopération avec la Jordanie, soit érigé dans...