«Nous n’avons pas d’accord d’extradition avec le Japon, les cinq intéressés devront donc purger chez nous la peine à laquelle ils seront condamnés», a dit M. Boueiz.
Le ministre s’adressait à quelques journalistes, dont l’AFP et répondait à une question d’un correspondant japonais.
M. Boueiz a rappelé que les cinq membres de l’Armée rouge japonaise n’étaient pas jugés pour leurs activités politiques mais pour des délits de droit commun, faux passeport, entrée et résidence illégales au Liban notamment. Il a souligné que «plusieurs» des détenus japonais avaient mené leurs activités «en dehors du territoire libanais» et ne pouvaient donc en répondre devant un tribunal libanais.
Arrêtés le 15 février, Masao Adachi, 57 ans, Ksazuo Tohira, 44 ans, Haro Wako, 48 ans, Mariko Yamamoto, une femme de 57 ans et Kozo Okamoto, 49 ans, sont jugés depuis le 9 juin par la Cour criminelle de Beyrouth. Ils risquent au moins sept ans de réclusion pour des délits de droit commun: falsification de cachets officiels, mention de fausses identités lors des interrogatoires. Le verdict est attendu le 31 juillet.
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