Lors de l’entrevue élargie, qui a duré 40 minutes, M. Klima s’est dit prêt à négocier avec Beyrouth un accord de protection des investissements et un accord de double taxation.
M. Klima a annoncé par ailleurs son intention de donner des instructions à son ministre des Finances, Rudolf Edlinger, pour que les crédits des banques autrichiennes destinés à financer des projets d’investissement au Liban bénéficient désormais de la garantie de l’Etat.
Au cours de sa visite officielle de quatre jours en Autriche, qui a commencé mercredi soir, M. Boueiz a vu successivement jeudi le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Benita Ferrero-Waldner, le chef de la diplomatie, Wolfgang Schuessel, et le chancelier Klima. Il a également rencontré le président du Conseil national (Chambre basse du Parlement), Heinz Fischer, vice-président du Parti social-démocrate (SPOe) de M. Klima et personnalité éminente de la vie politique autrichienne.
Sur le plan politique, M. Boueiz a insisté lors de tous ses entretiens sur la nécessité pour l’Union européenne de jouer un rôle plus actif au Proche-Orient en vue de contribuer à faire sortir le processus de paix de son impasse actuelle, selon des sources autrichiennes et libanaises.
M. Boueiz effectue la première visite officielle d’un chef de la diplomatie libanaise en Autriche depuis 1967. Il a visité hier Rust, un centre touristique connu du Bungenland, la province orientale de l’Autriche frontalière de la Hongrie. Il se rend samedi à Salzbourg, ville natale de Mozart, à l’occasion du célèbre festival de musique organisé dans la ville, d’où il regagner directement Beyrouth dimanche soir.
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