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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il a préconisé un plan de développement auquelle le peuple et les secteurs productifs seront associés Farès : ce n'est pas avec des paroles qu'on résout les crises

C’est toujours avec le scepticisme que les recommandations du séminaire économique qui s’était tenu en début de semaine au «Coral Beach» sont accueillies dans les milieux politiques. Après les présidents Hussein Husseini et Sélim Hoss, M. Issam Farès, député du Akkar, a contesté l’opportunité des deux journées économiques convoquées par le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri.
Dans un communiqué qu’il a fait paraître hier, M. Farès a estimé qu’après trois jours de réunions, «nous n’avons pas obtenu de réponse à une question fondamentale relative à une des principales causes de la crise économique: comment rétablir l’équilibre budgétaire? ou encore comment mettre fin à la dette publique, à l’inflation, à la régression du pouvoir d’achat de la livre et à leurs conséquences sur la situation économique?».
M. Farès a estimé que le gouvernement aurait dû prendre l’initiative de se concerter avec les divers secteurs économiques avant que la crise économique n’atteigne des proportions alarmantes. Tout en se félicitant de la décision de faire participer les organismes économiques au règlement de la crise qui secoue le pays, M. Farès a mis en garde contre «toute tentative d’exploiter ces organismes pour couvrir le maintien de la politique d’improvisation et d’indifférence».
Dans ce contexte, il a assuré que «ce n’est pas par les paroles que les crises peuvent être réglées» et a mis l’accent sur la nécessité de mettre sur pied le Conseil économique et social. Il a aussi mis en garde contre les solutions fragmentaires, avant de préconiser l’élaboration d’un programme global de développement «auquel l’Etat associerait aussi bien les secteurs productifs que la population».

Boustany: Le dossier des déplacés

De son côté, M. Nabil Boustany, député du Chouf, s’est dit surpris que le séminaire du Coral Beach «qui a abordé des sujets importants et délicats ait oublié que le redressement économique est aussi lié au retour des déplacés dans leurs villages». Selon lui, cette partie déracinée de la population, une fois chez elle, pourra «contribuer à la dynamisation du secteur agricole et agroalimentaire».
Pour M. Boustany, le paiement des indemnités de restauration et de reconstruction aux déplacés est aussi susceptible de dynamiser l’activité économique, «au niveau des petits entrepreneurs, des ouvriers du bâtiment et de tous ceux qui travaillent en général dans le secteur de l’immobilier».
Le député du Chouf a exprimé le souhait que le dossier des déplacés «ne devienne pas une matière à échange politique».
Son collègue, Bahaeddine Itani, député de Beyrouth, a pour sa part estimé que le séminaire économique «constitue un précédent positif qui mérite d’être appuyé». Selon lui, les trois journées économiques ont jeté les bases d’un dialogue entre l’Etat et les divers organismes économiques. Et si elles méritent d’être appuyées, «c’est parce qu’elles permettent aux multiples secteurs de l’économie nationale, a précisé le député, de débattre de la politique financière et socio-économique du gouvernement loin de considérations d’ordre politique et donnent à l’Exécutif l’occasion de connaître le point de vue de ces secteurs et de profiter de leur expérience».
C’est toujours avec le scepticisme que les recommandations du séminaire économique qui s’était tenu en début de semaine au «Coral Beach» sont accueillies dans les milieux politiques. Après les présidents Hussein Husseini et Sélim Hoss, M. Issam Farès, député du Akkar, a contesté l’opportunité des deux journées économiques convoquées par le chef du gouvernement,...