Arrivé au Liban en septembre 94, Abara avait été engagé par la victime qui l’employait sur ses chantiers de construction à Bchémoun et Doha. Il avait ainsi pu s’acheter une voiture et louer un appartement au compte de son employeur qui faisait toujours preuve de générosité à son égard.
Mais l’appât de l’argent a été plus fort que tout et Abara, pour s’enrichir plus vite, a donc imaginé de se débarrasser de son patron qui transportait toujours des sommes importantes d’argent les samedis pour régler les ouvriers et les entrepreneurs travaillant sur ses différents chantiers. Il a ainsi imaginé un scénario qui lui a permis d’attirer Jbeily dans le sous-sol d’un immeuble en construction où il l’a abattu sans autre forme de procès avant de cacher son corps dans la cage de l’ascenseur.
Son crime ne lui a toutefois rien rapporté car il n’a pas eu la possibilité de s’emparer de la sacoche pleine de Jbeily que celui-ci avait laissé dans sa voiture avant de suivre son bourreau au sous-sol.
Le jugement de Abara s’ouvrira le 29 octobre devant la cour criminelle du Mont-Liban.
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