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Actualités - CHRONOLOGIE

Le partenariat Liban-UE au centre de l'entretien Hariri-Blair à Londres

Trois dossiers principaux ont été au centre de l’entretien de 45 minutes que le premier ministre Rafic Hariri a eu hier après-midi à Londres avec son homologue britannique Tony Blair: les obstacles qui entravent le processus de paix au Proche-Orient; le projet de partenariat entre le Liban et l’Union européenne; et, évidemment, le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays. A l’issue de son entrevue au 10 Downing Street, M. Hariri devait souligner que le premier ministre britannique s’était engagé à entreprendre une action en vue de relancer les efforts de paix entre Israël et ses voisins immédiats.
Le chef du gouvernement était arrivé hier en fin de matinée à Londres en compagnie des ministres Michel Murr, Fouad Siniora, Yassine Jaber et Bassem el-Sabeh. La délégation libanaise a été reçue vers 18 heures 30 (heure de Beyrouth) par M. Blair.

Parallèlement au processus de paix et au projet de partenariat entre Beyrouth et l’UE, M. Hariri devait évoquer avec son homologue britannique les moyens de redéfinir sur une nouvelle base la nature et le volume de l’aide accordée par l’UE au gouvernement libanais. Le premier ministre a notamment souligné que cette aide devrait prendre en considération non pas le nombre d’habitants du Liban, comme c’est actuellement le cas, mais plutôt le volume des importations libanaises à partir des pays européens. M. Hariri a précisé à ce sujet que le Liban importe des pays de l’UE pour 4 milliards de dollars par an, alors qu’il exporte annuellement vers ces pays pour uniquement 200 millions de dollars.
A l’issue de la rencontre avec M. Blair, le chef du gouvernement a déclaré, au sujet du processus de paix dans la région:
«Tout le monde pense que quelque chose doit se produire, que l’Europe et les Etats-Unis doivent faire quelque chose pour faire avancer le processus de paix». Toutefois, M. Blair «n’a pas mentionné d’initiative particulière», a poursuivi M. Hariri. «Mais nous pensons qu’il va envisager de faire quelque chose. Nous ne savons pas quoi», a-t-il ajouté.
Le premier ministre a par ailleurs confirmé que l’entretien avait également porté sur le partenariat entre le Liban et l’UE. «Nous avons évoqué les obstacles qui entravent ce partenariat, a indiqué M. Hariri. M. Blair s’est engagé à examiner cette question, d’autant que la Grande-Bretagne fait partie maintenant de la troïka européenne, et elle prendra en charge la présidence de l’Union l’année prochaine».
Après la rencontre officielle au 10 Downing Street, M. Hariri s’est rendu à la résidence du prince héritier koweitien cheikh Saad el-Abdallah el-Sabah pour s’enquérir de son état de santé après l’intervention chirurgicale qu’il a subie récemment.
En soirée, l’ambassadeur du Liban à Londres Mahmoud Hammoud a offert une réception au siège de l’ambassade en l’honneur de la délégation libanaise.
Trois dossiers principaux ont été au centre de l’entretien de 45 minutes que le premier ministre Rafic Hariri a eu hier après-midi à Londres avec son homologue britannique Tony Blair: les obstacles qui entravent le processus de paix au Proche-Orient; le projet de partenariat entre le Liban et l’Union européenne; et, évidemment, le renforcement des relations bilatérales entre...