«Il est honteux d’évoquer une éventuelle prorogation, a-t-il dit devant une délégation du syndicat des rédacteurs. Désormais, je ne veux plus entendre parler de cela. Il y a des personnes compétentes qui doivent avoir la chance d’accomplir leur devoir envers leur patrie».
Dans une discussion à bâtons rompus avec les membres de la délégation, M. Hraoui a évoqué les dossiers brûlants de l’actualité. Il s’est déclaré d’une manière indirecte favorable à la prorogation des mandats des conseils municipaux jusqu’au 30 avril 1999 en se demandant quel intérêt il y a à ce qu’il ne promulgue pas le projet de loi voté par la Chambre et renvoyant pratiquement à l’an 1999 l’organisation des élections municipales.
Le président de la République a d’autre part implicitement accusé le général Aoun et l’ancien chef de l’Etat, M. Amine Gemayel, d’avoir respectivement rencontré un officier supérieur israélien et l’ex-premier ministre israélien, M. Shimon Pérès. Selon lui, ces rencontres prouvent que les Israéliens «veulent élargir leur champ d’action au Liban».
M. Hraoui a, par ailleurs, exclu pour le moment tout changement ministériel, demandant à l’opinion publique et à l’opposition «de ne plus se limiter aux critiques sans proposer des solutions de rechange».
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