Obeid : nous tenons à la paix mais pas au prix de la souveraineté

En sa qualité de président du comité organisateur des Jeux panarabes, le ministre de l’Education, M. Jean Obeid, a affirmé dans son discours que «si le Liban tient à la paix il n’accepte pas en revanche la résignation».
M. Obeid a déclaré: «Vous inaugurez aujourd’hui, monsieur le président, une page nouvelle dans l’histoire du Liban; non seulement les Jeux panarabes, mais l’aube du sport naissant et l’ère de la paix symbolisée par votre discours. Cette «lumière» ne brillerait pas sans l’unité nationale, l’entente, la vie constitutionnelle, les institutions de l’Etat, le renforcement de la paix interne, le processus de solidarité et de fraternité entre le Liban et les pays arabes. Monsieur le président, avant d’employer la pierre, nous avons eu recours à notre volonté pour construire ce lieu conçu par le génie libanais, et réalisé avec l’appui et le soutien arabes».
Et M. Obeid de poursuivre: «Tandis que nous célébrons cette fête sportive nationale, dans une autre partie de notre pays, les forces d’occupation et d’humiliation dans le Sud, dans la Békaa et dans le Golan bombardent notre terre et spolient notre droit. Ils sabotent aussi la paix et les négociations de paix désirées par les leaders du monde et les parrains de la paix. Le Liban tient à la paix, mais il n’accepte pas la résignation, l’abandon de sa souveraineté et de ses ressources hydrauliques. Comme l’a dit son président, le Liban ne veut pas s’isoler à l’instar de ceux qui ont déjà signé la paix avec Israël. La paix ne se réalisera pas si les Israéliens refusent de reconnaître nos droits en spoliant notre souveraineté».
«Notre défi et votre grand défi est de maintenir les valeurs sportives dans le monde arabe», a-t-il encore dit en s’adressant aux athlètes.