En non-stop, Shirley Bassey tient la scène durant plus d’une heure et demie. Dans un décor kitsch, balayé par des faisceaux multicolores, la Bassey est dans son élément et elle fait preuve d’une «star quality» incontestable. Tour à tour mélancolique, coquine, câline ou emportée, elle déverse des ivresses ponctuées de jazz, de valses ou encore de douces ballades. Des titres comme «Never, never, never», «Crazy», «New York», «Diamonds are forever» sont autant de belles mélodies aériennes servies par une voix légèrement rauque, souvent touchante. «La Passione» bissée à deux reprises et «This is my life» interprétée d’un ton ému... La chanteuse british qui a bien l’âge de Bardot esquisse quelques pas de french cancan sur «Kiss me», se déhanche langoureusement style «danse des sept voiles», deux petits tours puis s’en va... Pour réapparaître majestueusement drapée d’une cape en fourrure blanche lamée d’argent. Elle salue le public qui l’ovationne debout, plonge en une superbe révérence puis disparaît sous un tonnerre d’applaudissements. On est star ou on ne l’est pas...
Maya GHANDOUR
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