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Actualités - CHRONOLOGIE

Le premier ministre israélien opposé à un retrait unilatéral du Liban-sud

«Si nos soldats ne protègent pas, à partir du Liban, les localités israéliennes sur notre frontière nord, personne ne le fera à notre place», a souligné M. Netanyahu, cité par l’AFP, au cours de l’enterrement de l’officier dans le kibboutz de Sade Elyahu, près du lac de Tibériade.
«Il n’y a pas d’alternative à nos soldats, tant que les ennemis d’Israël ne seront pas désarmés au Liban-Sud et qu’une force ne sera pas déployée pour assurer la sécurité», a-t-il ajouté.
Le ministre de la Défense Yitzhak Mordehaï a pour sa part affirmé qu’il n’y avait pas «de trêve au Liban mais une guerre continuelle».
M. Mordehaï a de nouveau indiqué avoir récemment demandé à la France «de pousser le gouvernement et l’armée libanais à lutter contre le terrorisme». «Les responsables français m’ont dit qu’ils allaient réfléchir sérieusement à cette proposition», a-t-il ajouté.
«J’ai un espoir, mais je ne m’attends pas à une percée spectaculaire et tant qu’aucune solution ne sera trouvée, nous continuerons à nous battre», a poursuivi M. Mordehaï.
Ce dernier avait été critiqué la semaine dernière au Parlement pour avoir proposé la participation de la France à une force multinationale destinée selon lui à «appuyer l’armée libanaise» après un retrait israélien du Liban-Sud.
Depuis plusieurs jours, une vive tension règne au Liban-Sud. Des roquettes et des obus de mortier tirés à partir du Liban-Sud ont atteint dimanche le nord d’Israël sans faire de victime ou des dégâts.
Ces tirs sont intervenus après que trois civils libanais eurent été blessés par des bombardements israéliens au Liban-Sud, consécutifs à la mort de l’officier israélien dans une embuscade tendue par le Hezbollah.
Sept autres civils libanais ont été blessés par des bombardements de représailles israéliens à la suite des tirs de roquettes.

Deux tués du Hezbollah

A Beyrouth, le Hezbollah a annoncé hier la mort de deux de ses combattants dans des opérations anti-israéliennes à l’intérieur de la zone occupée.
Mohsen Fneiche et Mahmoud Salman «ont été tués alors qu’ils accomplissaient leur devoir de combattants», a affirmé le mouvement intégriste dans un communiqué, sans préciser l’opération au cours de laquelle les deux combattants ont été tués.
Dimanche, le Hezbollah a mené une série d’opérations contre l’armée israélienne, notamment l’embuscade à Soujoud, dans le secteur central de la zone occupée, dans laquelle l’officier israélien a été tué.
Le Hezbollah a perdu 22 combattants depuis le début de l’année dans des attaques contre l’armée israélienne.
Le Comité international de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud s’est réuni hier à Naqoura pour une 13e session depuis le début de l’année, après avoir été saisi de deux plaintes libanaises et deux autres israéliennes pour des violations présumées des accords du 26 avril 1996.
Le Liban a déposé une première plainte jeudi dernier au lendemain d’un bombardement ayant fait un blessé civil, puis une seconde dimanche.
L’Etat hébreu a pour sa part saisi le comité de surveillance après les tirs de roquettes de dimanche soir. Il avait déposé une première plainte samedi après la chute de quatre obus de mortier sur le nord de son territoire. Ces tirs n’avaient fait ni victimes ni dégâts, selon un porte-parole militaire israélien.
En fin de soirée, à l’issue d’une réunion de 11 heures, le comité a achevé ses travaux en publiant un communiqué reconnaissant comme des «faits» les objets des quatre plaintes et en prenant acte de la position et des explications formulées par chacune des parties.
Il a en outre appelé les autorités responsables de part et d’autre à faire preuve de «retenue» dans leur réaction aux incidents militaires et à s’abstenir de toute action militaire constituant une violation des accords d’avril 1996.
«Si nos soldats ne protègent pas, à partir du Liban, les localités israéliennes sur notre frontière nord, personne ne le fera à notre place», a souligné M. Netanyahu, cité par l’AFP, au cours de l’enterrement de l’officier dans le kibboutz de Sade Elyahu, près du lac de Tibériade.«Il n’y a pas d’alternative à nos soldats, tant que les ennemis d’Israël ne...