Frédéric François avait insisté auprès des organisateurs pour chanter au bord de la mer. «Cette Méditerranée qui nous sépare géographiquement nous lie affectivement», avait-il dit...
Musique douce ou rythmée, le répertoire de Frédéric François regroupe différents styles de chansons: opéra, flamenco, airs «tziganes» ou napolitains... Il y en a pour tous les goûts, avec quand même, des thèmes qui reviennent: amour, mélancolie et nostalgie. Et qui font s’allumer les briquets.
Elégant dans un trois-pièces sombre, François Frédéric déborde de dynamisme sur scène: il se déplace sans cesse, exécute une pirouette sur un pied, danse, s’avance, recule, sourit, plaisante avec ses fans. Et son enthousiasme est contagieux: l’ambiance «chauffe» rapidement, le jeu de lumières multicolores s’accélère et balaie la «salle». Les spectateurs, d’abord timides, font écho au chanteur, le «bissent», se mettent debout, en redemandent...
Epaulé par un solide orchestre de six femmes (deux choristes et un quatuor à cordes) et cinq hommes (un batteur, deux guitaristes et deux organistes) qui a également mis du sien côté ambiance et gestuelle originale, Frédéric François a enchaîné — durant une heure trente sans interruption —, une vingtaine de ses titres les plus populaires: «Chicago», «Les italo-américains», «De Venise à Capri», «Fanny, Fanny», «Fou d’elle», «L’amour s’en va, l’amour revient», «A la vida»... Avec rappel et ovation finale pour «Je t’aime à l’italienne».
Musique entraînante, cadre vert de bord de mer, bonne ambiance... Tous les ingrédients étaient réunis pour une soirée agréable. A l’italienne.
N.S.
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