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Actualités - DISCOURS

Le dixième anniversaire de la disparition de Kesrouan Labaki Sabeh : la presse libanaise est capable de relever tous les défis du moment (photos)

Pour commémorer le dixième anniversaire de la disparition du journaliste et du diplomate Kesrouan Labaki, le syndicat de la presse a organisé hier à Baabdate, village natal du disparu, une cérémonie au cours de laquelle le voile a été levé sur une plaque à son effigie.
Ont pris part à cette cérémonie, le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh représentant le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui et le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Zafer el-Hassan, représentant le chef de la diplomatie libanaise, M. Farès Boueiz, le ministre Béchara Merhej, les députés Wadih Akl, Nassib Lahoud, Adnan Arackji et Antoine Haddad, l’ancien ministre Michel Samaha, le général Raymond Azar, représentant le commandant en chef de l’armée, l’ambassadeur Fouad Turk et cheikh Nagib Massoud représentant le cheikh Akl de la communauté druze ainsi qu’un grand nombre d’amis et de parents du disparu.
Dans un mot de circonstance, le président de la presse, M. Mohamed Baalbacki, a déclaré qu’il aurait été préférable qu’un hommage soit rendu à Kesrouan Labaki de son vivant. Il a déploré le fait qu’on ait attendu dix ans après sa mort pour lui rendre cet hommage à titre posthume.

L’allégeance à la patrie

M. Baalbacki a affirmé que «le disparu, a , tout au long de sa carrière de journaliste, mis sa profession au service de sa pensée, de ses convictions et de ses principes. Il n’a jamais exercé le journalisme dans le but de gagner uniquement sa vie».
Et d’ajouter: «Il a été un violent polémiste qui a dû faire de la prison comme Ghassan Tuéni qui se trouve parmi nous pour commémorer son souvenir. Dans sa polémique, Kesrouan Labaki était fidèle à son allégeance à la patrie. Ambassadeur à Bruxelles et représentant du Liban aux Nations Unies, il a brillé dans la diplomatie comme il a brillé dans le journalisme».
Prenant la parole à son tour, M. Sabeh a déclaré que «la génération de Kesrouan Labaki est celle des Grands dans le journalisme et la diplomatie. A l’image de plusieurs de sa génération, il a laissé des traces qu’on ne peut effacer».
M. Sabeh a déclaré «vouloir saisir l’occasion de cette journée du souvenir pour appeler la presse au Liban de suivre l’exemple des Grands, tel Kesrouan Labaki, qui ont passé leur vie à la défendre et n’ont jamais accepté qu’elle devienne le refuge des chômeurs ou de ceux qui ont échoué en politique».
«Nous somme persuadés que la presse au Liban est capable de relever les défis auxquels elle est confrontée au moment où d’importants changements sont effectués dans ce domaine».
M. Sabeh a affirmé que «la presse responsable est celle qui tente de dévoiler régulièrement les failles dans la vie politique en vue d’améliorer le travail des politiciens».
Il convient de signaler que des mots de circonstance ont été également prononcés par l’ambassadeur Zafer el-Hassan qui a retracé les différentes étapes de la carrière diplomatique du disparu ainsi que par M. Ghassan Tuéni et Salah Labaki. M. Tuéni a rendu hommage au journaliste, au diplomate et à l’ami.
Pour commémorer le dixième anniversaire de la disparition du journaliste et du diplomate Kesrouan Labaki, le syndicat de la presse a organisé hier à Baabdate, village natal du disparu, une cérémonie au cours de laquelle le voile a été levé sur une plaque à son effigie.Ont pris part à cette cérémonie, le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh représentant le chef...