Hraoui promet de poursuivre ses démarches en faveur des prisonniers libanais aux mains d'Israël (photo)

Le chef de l’Etat Elias Hraoui a promis hier de poursuivre ses démarches auprès de la communauté internationale en faveur des prisonniers libanais détenus par Israël.
M.Hraoui a reçu au palais de Baabda une délégation des parents de prisonniers qui l’a remercié pour les efforts entrepris pour la libération de leurs proches et lui a demandé de lancer un appel en ce sens aux dirigeants de tous les pays le 14 juillet, décrété Journée du prisonnier libanais aux mains de l’Etat hébreu.
Selon des membres de la délégation, le chef de l’Etat a souligné à l’intention des parents de détenus que le Liban ne trouverait pas «le repos avant que tous les prisonniers ne soient libérés» et qu’il continuerait lui-même à «frapper à toutes les portes dans le monde afin de mettre un terme à leurs souffrances».

Appels pour la libération de détenus en Israël
et en Syrie


M. Hraoui a par ailleurs reçu une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie de Tripoli, puis les membres du comité du festival de Beiteddine.
Plusieurs associations de défense des droits de l’homme ont réclamé la libération de ressortissants libanais arrêtés par l’armée israélienne ou les services de sécurité syriens.

Dans un communiqué conjoint publié hier, «Nouveaux droits de l’homme» et «Fédération des droits de l’homme et du droit humanitaire» ont dénoncé l’enlèvement par l’armée d’occupation israélienne du journaliste Roger Nohra au Liban-Sud.
«Nous appelons les autorités israéliennes à libérer M. Nohra immédiatement et à respecter toutes les conventions internationales, notamment la quatrième convention de Genève et le protocole I (1977)», ajoute le communiqué des deux associations.
Roger Nohra, correspondant de la MTV, du «Liwaa» et de «La voix du peuple» dans la bande frontalière occupée, avait été enlevé dans la nuit de mercredi à jeudi à son domicile de Kleyaa par des soldats israéliens qui l’ont conduit en compagnie de son frère et d’un cousin vers une destination inconnue.
D’autre part, l’Association Solida basée à Paris a fait paraître un communiqué réclamant la libération du Dr Ahmed Hamad, détenu par un service de sécurité syrien.
Solida précise que le médecin a été enlevé le 18 juin dernier à Halba (Akkar). «Toutes les informations à notre disposition nous portent à croire que le Dr Hamad est détenu arbitrairement, en raison de ses opinions politiques, sur le territoire libanais par les services de renseignements d’un pays étranger et qu’il subit actuellement de fortes pressions physiques et psychologiques», indique le communiqué de l’association.
Solida exige des autorités syriennes et libanaises la libération immédiate du Dr Hamad.
Par ailleurs, quatre associations, Amnesty international, la Fédération internationale des droits de l’homme, «Human rights watch» et le Comité des avocats pour les droits de l’homme ont fait paraître un communiqué dénonçant les atteintes à la liberté d’expression et aux droits de l’homme dans l’affaire des poursuites engagées contre l’avocat Mohammed Moghrabi pour atteinte à la réputation de l’armée.
Le communiqué fait état d’«intimidations et de harcèlements dont serait victime Me Moghrabi dans le cadre de ses activités professionnelles».