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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Obeid souhaite la suspension du boycott de la correction des examens officiels (photo)

Les milliers d’élèves qui ont déjà présenté cette année le baccalauréat libanais dans ses deux parties restent tributaires des enseignants du secondaire qui persistent à boycotter la correction des épreuves officielles, d’une part, et des autorités politiques qui, jusqu’à présent, n’ont pas donné suite aux revendications des instituteurs, d’autre part. Et pourtant, que de promesses faites et non tenues...
Hier encore on en restait au stade des vœux pieux. M. Jean Obeid, ministre de l’Education, «souhaitait» en effet que les enseignants s’attellent d’ores et déjà à la correction des examens. Il a indiqué dans une conférence de presse que les doléances des instituteurs s’étant «accumulées», donner suite à ces revendications «nécessiterait sans doute un long temps et beaucoup de travail». Et d’ajouter: «Je demande à tous les enseignants de se comporter vis-à-vis de cette question conformément à leur vocation. D’ailleurs, ils l’ont toujours fait. (...) Les élèves ne sont pas seulement les enfants du gouvernement mais des enseignants eux-mêmes aussi, et de tous les gens qui ont jugé bon de rendre justice aux instituteurs. J’espère que le boycott des corrections ne sera pas définitif», a-t-il dit avant de rassurer les enseignants: «Un certain nombre de projets de loi seront soumis à l’Assemblée» en vue de donner suite aux revendications. M. Obeid a précisé dans ce cadre que la présidente de la Commission parlementaire de l’Education, Mme Bahia Hariri, a déjà élaboré une proposition de loi revêtue du caractère de double urgence concernant l’unification des échelles de salaires des enseignants.
Les milliers d’élèves qui ont déjà présenté cette année le baccalauréat libanais dans ses deux parties restent tributaires des enseignants du secondaire qui persistent à boycotter la correction des épreuves officielles, d’une part, et des autorités politiques qui, jusqu’à présent, n’ont pas donné suite aux revendications des instituteurs, d’autre part. Et...