Né le 20 mai 1908 à Indiana (Pennsylvanie), James Maitland Stewart, de sang écossais et irlandais, était fils d’un quincailler. Jeune diplômé d’architecture de l’Université de Princeton, il rejoint une troupe d’acteurs et se prend de passion pour le théâtre.
Remarqué sur une scène new yorkaise, il tourne à Hollywood en 1935 son premier
film «The Murder Man», s’impose dans huit films en 1936 et tient son premier grand rôle l’année suivante dans «Seventh Heaven» de Henry King, film qui consacre son ascension.
James Stewart triomphe dans «Mr Smith Goes to Washington» de Frank Capra (1939), et dans «Philadelphia Story» de George Cukor (1940). Puis la guerre interrompt sa carrière: il s’engage en mai 1942 dans l’armée de l’air et sera le seul acteur américain à être général de réserve de l’US Air Force.
Dès 1946, il tourne avec Frank Capra «It’s A Wonderful Life», qui ne fut pas un succès immédiat, mais est devenu un classique.
Deux réalisateurs relancent sa carrière: Hitchcock, en lui donnant la vedette de ses films les plus mémorables: «The Rope» (1947), «Rear Window» (1954), «The Man Who Knew too Much» (1956), «Vertigo» (1958); Anthony Mann en l’orientant vers le western dans «Winchester 73» (1950) suivi de sept autres films.
James Stewart tourne ensuite plusieurs grands classiques: «Spirit of Saint Louis» de Billy Wilder (1957), «Bell, Book and Camble» (1958) de Richard Quine, «Anatomy of a Murder» (1959) d’Otto Preminger, «Two Rode Together» (1961) et «The Man Who shot Liberty Valance» (1962) de John Ford.
A partir des années 70, James Stewart, qui a apporté un soutien inconditionnel à son ami Ronald Reagan, vivait retiré en Californie à l’écart de la vie mondaine.
En 1994, il perdit son épouse Gloria McLean, avec laquelle il avait quatre enfants.
L’année suivante, l’acteur avait dû être hospitalisé suite à une chute dans sa maison de Beverly Hills.
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