Le haut comité tripartite arabe avait été formé dans le sillage de l’adoption par les députés de l’accord de Taëf. Ce comité regroupait l’Arabie Séoudite, le Maroc, et l’Algérie dont les rois et président se trouvaient ainsi chargés d’assurer la réalisation des objectifs de l’accord de Taëf.
Dans leur déclaration du 24 octobre, les membres du haut comité tripartite réitéraient leur «attachement aux résolutions du sommet arabe de Casablanca (mai 1989) concernant l’aide à apporter à l’Etat libanais pour lui permettre d’étendre sa souveraineté et son autorité sur tout son territoire». Ils proclamaient également «l’engagement des Etats arabes à la réalisation des objectifs adoptés par le sommet de Casablanca et à Taëf».
«Aujourd’hui, a affirmé M. Maalouli, il apparaît clairement que plusieurs objectifs sont loin d’avoir été réalisés». «Au nombre de ces objectifs, a-t-il poursuivi, on peut citer notamment la formation d’un gouvernement d’entente nationale, la libération du Liban de l’occupation israélienne et la récupération par l’Etat libanais de sa souveraineté sur tout son territoire».
Et de poursuivre: «En contrepartie, la troïka a pris la place des institutions, le nombre des députés est passé de 108 à 128, les libertés publiques ne sont pas respectées, le confessionnalisme politique n’a pas été aboli et le problème des déplacés n’a pas été complètement et radicalement réglé».
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