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Actualités - CHRONOLOGIE

Attendu demain à Beyrouth, il a été reçu hier par Assad Abdallah d'Arabie : ce qui se passe en Palestine est dangereux ... (photo)

Le prince héritier d’Arabie Séoudite, Abdallah ben Abdel Aziz, a exprimé hier son inquiétude pour «l’avenir du processus de paix» israélo-arabe au Proche-Orient, dans une déclaration à son arrivée à Damas.
«Ce qui se passe sur la terre arabe de Palestine est dangereux (...) et nous nous inquiétons pour l’avenir de la paix, car les Palestiniens sont assassinés, leurs maisons détruites, leurs terres confisquées et leur honneur bafoué au vu et au su du monde entier», a déclaré le prince Abdallah à la presse à Damas.
Il a dénoncé «les aventuristes sans conscience politique qui ne connaissent pas les vertus de la justice et de la paix», dans une allusion implicite au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
«La non-application des accords de paix pourrait conduire à l’anarchie», a ajouté le prince Abdallah selon lequel la récupération de «la terre arabe au Golan, en Palestine et dans le Sud du Liban est notre devoir à tous».
Le prince séoudien est arrivé en milieu d’après-midi à Damas et s’est aussitôt entretenu avec le président syrien Hafez el-Assad en présence de délégations syriennes et séoudiennes, selon le porte-parole de la présidence syrienne, Gébrane Kourié.
La visite du prince séoudien intervient à la veille d’une réunion ministérielle aujourd’hui et demain de huit pays arabes à Lattaquié, sur le littoral syrien.
Les chefs de la diplomatie de Syrie, d’Egypte et des six monarchies du Golfe (Arabie Séoudite, Koweit, Emirats arabes unis, Bahrein, Qatar et Oman) doivent examiner la création d’un marché arabe commun, le processus de paix israélo-arabe en crise et la normalisation des relations avec Israël, selon des sources diplomatiques à Damas. A ce propos, avant de quitter hier Le Caire pour Damas via Amman, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Amr Moussa, a précisé que «la réunion apportera un soutien à l’action commune arabe, à la stabilité régionale et au processus de paix».
La Syrie a lancé récemment une campagne diplomatique pour convaincre les pays arabes de faire reporter la 4e Conférence économique sur le Proche-Orient et l’Afrique du Nord prévue en novembre à Doha. Damas juge inutiles de telles rencontres économiques avant des progrès tangibles dans la paix avec Israël.
Selon le journal gouvernemental Techrine, les entretiens du prince Abdallah à Damas auront des «répercussions positives sur l’adoption d’une position ferme fondée sur les droits et les demandes légitimes des Arabes».
«Il faut que tous les efforts arabes se conjuguent pour contraindre Israël à renoncer à sa politique destructrice en l’isolant, en le boycottant dans tous les domaines, en arrêtant la normalisation des relations et en révisant toutes les mesures de coopération» existant entre certains Arabes et l’Etat hébreu, a écrit Techrine.
Après Damas, le prince héritier est attendu demain au Liban.
Le prince héritier d’Arabie Séoudite, Abdallah ben Abdel Aziz, a exprimé hier son inquiétude pour «l’avenir du processus de paix» israélo-arabe au Proche-Orient, dans une déclaration à son arrivée à Damas.«Ce qui se passe sur la terre arabe de Palestine est dangereux (...) et nous nous inquiétons pour l’avenir de la paix, car les Palestiniens sont assassinés, leurs...