Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Partielles du 29 juin La campagne électorale bat son plein

Les candidats pour les prochaines législatives partielles poursuivent leur campagne dans les différentes régions en attendant l’échéance du 29 courant. Contrairement aux élections générales de l’année dernière, le pouls de ces partielles ne peut être ressenti que dans le cadre restreint des régions elles-mêmes et souvent dans les fiefs des candidats dont les photos ont recommencé à pavoiser les places publiques, les poteaux électriques et les troncs d’arbres.
Les candidats, faute de meetings et de rassemblements électoraux, se contentent de noyer la presse de communiqués, de fax, de conférences de presse et intensifient les contacts avec leurs alliés et les notables de leurs régions.
En effet, les grands électeurs régionaux multiplient les déclarations, qui font office de consigne de vote, en faveur de l’un ou l’autre des candidats.
La dernière en date de ces déclarations est celle qu’a faite hier, M. Elias Skaff, député grec-catholique de Zahlé et président de la commission de l’Agriculture en faveur de l’ancien ministre de l’Education, M. Robert Ghanem candidat maronite dans la Békaa-Ouest, dont le recours a été à l’origine de l’invalidation de la députation de son concurrent M. Henri Chédid.
Ce dernier a affirmé, dans un fax qu’il a adressé samedi à la presse, qu’il maintient sa candidature niant «toutes les campagnes de désinformations menées contre lui, faisant état de son retrait de la bataille, pour le discréditer auprès de ses électeurs».
M. Chédid, qui accuse son concurrent, M. Ghanem d’être à l’origine de ces campagnes, convie les journalistes à une conférence de presse demain à 11h, à son bureau, à son village de Khourbet Kanafar.
M. Elias Skaff, député de Zahlé, et un des «grands électeurs de la Békaa» a quant à lui appelé ses partisans, lors des rencontres électorales qui ont lieu quotidiennement chez lui, à voter pour M. Robert Ghanem.
M. Skaff explique sa préférence pour M. Ghanem par le fait qu’«il retrouve dans son programme électoral des points de convergence avec les idées et les principes qu’il défend lui-même que ce soit au niveau des options internes ou dans les choix stratégiques concernant les pays frères».
M. Mikhayel Daher, candidat au siège maronite du Akkar, après que l’invalidation de la députation de son concurrent M. Fawzi Hobeiche ait été prononcée, a appelé lui, les électeurs à se prononcer massivement lors de la consultation du 29 juin.
Il leur a demandé aussi «de considérer le vote non seulement comme un droit mais aussi et surtout comme un devoir car à travers leur participation se joue tout l’avenir constitutionnel et politique du pays».
M. Daher a appelé les électeurs du Nord «à refuser toute forme de pression matérielle et morale à laquelle ils peuvent être soumis» et a renouvelé «sa confiance en cette masse de gens libres qui sont ses principaux alliés et qui ont déjà su refuser, par le passé, toute atteinte à leur dignité».
Tout en admettant que des pressions, du type de celles de 1996, n’ont pas encore fait leur apparition sur le terrain, M. Daher, s’est élevé contre les déclarations faites par certains députés et responsables en faveur de ses concurrents et a qualifié ceci «de nouvelle forme d’ingérence».
Par ailleurs, le bureau des FL (dissoutes) à Londres a fait parvenir à la presse locale un fax, dans lequel il a appelé les Libanais à boycotter les élections du 29 juin.
«C’est une mascarade qui a commencé avec les élections de 1992, qui s’est poursuivie en 1996 et dont le 29 juin constitue le dernier acte», a dit en substance le communiqué des FL.
Il a ajouté: «Cette bataille, à laquelle les Libanais sont appelés à participer, reste fictive malgré la couverture juridique à laquelle les responsables ont eu recours, car elle ne répond en rien aux aspirations profondes des Libanais en matière de justice et d’équité».
Les candidats pour les prochaines législatives partielles poursuivent leur campagne dans les différentes régions en attendant l’échéance du 29 courant. Contrairement aux élections générales de l’année dernière, le pouls de ces partielles ne peut être ressenti que dans le cadre restreint des régions elles-mêmes et souvent dans les fiefs des candidats dont les photos ont...