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Actualités - CHRONOLOGIE

Les huit déterminés à relancer le processus de paix Le sommet de Denver appelle le Liban, la Syrie et Israël à reprendre leurs pourparlers directs (photo)

Les leaders des Huit plus importantes démocraties ont affirmé hier à Denver leur intention de «redonner un élan» au processus de paix au Proche-Orient sur la base du principe «la terre contre la paix» sur lequel reposent les accords d’Oslo. Dans leur déclaration finale, présentée à la presse par le président américain Bill Clinton, les Huit demandent aussi à Israël et aux Arabes de ne pas perpétrer «des actions qui entravent le processus de paix en préjugeant du résultat des négociations sur un statut permanent» de Jérusalem et des territoires .
Il s’agit là d’une référence claire à la construction par le gouvernement israélien d’une colonie de peuplement à Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville, annexée par Israël en 1967. Le processus de paix est dans l’impasse depuis le début de ces travaux, en mars.
«Le processus de paix est confronté à une crise et nous sommes déterminés à lui redonner un élan», affirme le texte.
Les Huit appellent aussi à une reprise des «pourparlers directs» entre Israël, la Syrie et le Liban «afin de parvenir à un règlement global dans la région».
Les huit grandes puissances ont adopté hier leur déclaration finale, à l’issue d’un sommet de trois jours à Denver, dans le Colorado. Les Huit (Etats-Unis, Russie, Allemagne, Japon, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada) ont lancé notamment un «partenariat pour le développement» de l’Afrique, réaffirmé leur soutien à la démocratie dans le monde et appelé à une «réduction significative» des gaz à effet de serre, mais sans mesure chiffrée et contraignante.
Cette question, jusqu’à la dernière minute, a été très disputée entre Américains et Européens qui souhaitaient obtenir des engagements précis sur une réduction des gaz à effet de serre, tenus pour responsables du réchauffement de la planète.
Le président Clinton, qui était entouré de ses sept partenaires (Japon, Allemagne, France, Italie, Grande-Bretagne, Canada et Russie), a toutefois souligné que les Etats-Unis «avaient l’intention de parvenir à un accord à Kyoto», en décembre, à l’occasion de la conférence mondiale sur les climats.
«Cela a été un très bon sommet», s’est-il félicité.
Le prochain sommet annuel des grandes démocraties industrialisées aura lieu du 15 au 17 mai 1998 à Birmingham en Grande-Bretagne, indique également la déclaration finale.
Le texte ne précise pas si la réunion sera officiellement un sommet des Huit comme cela a été le cas cette année aux Etats-Unis. Pour la première fois le président Boris Eltsine a été admis à participer à la quasi-totalité des travaux de ce club de pays riches.
Boris Eltsine a réclamé, durant les trois jours du sommet, que le système du G8 soit pérennisé. Le Japon, qui a un différend territorial avec la Russie, a des réticences envers cette formule.
Les sommets, depuis le premier en 1975, sont organisés à tour de rôle par chacun des sept pays membres à part entière (Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada, Japon).
Les leaders des Huit plus importantes démocraties ont affirmé hier à Denver leur intention de «redonner un élan» au processus de paix au Proche-Orient sur la base du principe «la terre contre la paix» sur lequel reposent les accords d’Oslo. Dans leur déclaration finale, présentée à la presse par le président américain Bill Clinton, les Huit demandent aussi à Israël et...