«Nous sommes tous un instrument merveilleux, lyre ou harpe céleste que la vie et le péché ont souvent ensommeillé», écrivait Verlaine à sa femme Mathilde.
Rappelant que Verlaine commence son «Art poétique» par «De la musique avant toute chose», M. Letayf a souligné que le poète «composait» ses poèmes comme des sonates.
Mais, contrairement à Baudelaire, Verlaine n’a pas écrit sur la musique. Et pour cause: il fréquentait davantage les bistrots que les salles de concert. Cependant, il était lui-même habité par «ce chant intérieur» dont il a parlé et qu’il essayait d’exprimer dans ses poèmes», a souligné M. Letayf.
Plusieurs œuvres de Fauré (qui s’est beaucoup inspiré de Verlaine), de Haendel, de Mozart, mais aussi une chanson de Ferré et un morceau d’harmonium ont servi d’illustration musicale au conférencier qui s’est arrêté sur l’enfance de Verlaine, son adolescence, son mariage, sa relation avec Rimbaud, sa grande fragilité, son mysticisme.
La causerie était également accompagnée d’une projection de diapositives: des portraits, des paysages, des œuvres d’art.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent