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Actualités - CHRONOLOGIE

Bagdad prône un rapprochement politique avec Damas


Une reprise (même timide) des relations économiques, c’est bien: un rapprochement politique, c’est mieux: l’Irak en a exprimé le souhait, s’agissant de ses rapports avec la Syrie. «Nous avons adopté une attitude d’ouverture vis-à-vis de tous les pays arabes, même les gouvernements avec lesquels nous étions brouillés», a affirmé Tarek Aziz.
Le vice-premier ministre irakien, qui se trouvait hier à Amman, a ajouté: «Nous leur disons, l’important est le présent et l’avenir, et non pas le passé», avant d’estimer que «les dangers qui menacent la nation arabe doivent la pousser à surmonter ses dissensions».
Le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam avait déclaré la semaine dernière que l’ouverture, début juin, de deux postes frontaliers entre la Syrie et l’Irak avait certes un objectif commercial, mais qu’elle visait aussi à aider ce pays à «faire face à des plans hostiles».
Un rapprochement semble se dessiner, en outre, entre Bagdad et Téhéran. Un émissaire iranien, Ali Reza Marandi, qui est ministre de la Santé, se trouve depuis hier dans la capitale irakienne pour une visite de quelques jours dont le but n’a pas été révélé. M. Marandi avait déjà visité l’Irak en août .
A New York par ailleurs, on apprend que les Etats-Unis ont proposé au Conseil de Sécurité de l’ONU des sanctions diplomatiques contre l’Irak en réponse à l’attitude non coopérative des dirigeants irakiens vis-à-vis des inspecteurs de l’ONU.

Une reprise (même timide) des relations économiques, c’est bien: un rapprochement politique, c’est mieux: l’Irak en a exprimé le souhait, s’agissant de ses rapports avec la Syrie. «Nous avons adopté une attitude d’ouverture vis-à-vis de tous les pays arabes, même les gouvernements avec lesquels nous étions brouillés», a affirmé Tarek Aziz.Le vice-premier ministre...