Coopération libano-syrienne en matière d'environnement

Le ministre de l’Environnement, M. Akram Chéhayeb, a reçu son homologue syrien, M. Abdel-Hamid al-Monjed, pour des entretiens axés sur une coopération entre les deux pays en matière de protection de l’environnement.
Accompagné du secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien M. Nasri Khoury, le ministre syrien est arrivé à Masnah à 10h du matin où il a été accueilli par M. Chéhayeb.
«Cette rencontre fait suite à de précédents entretiens qui ont eu lieu entre les deux parties. Ils visent une concertation permanente entre nos deux pays afin de coordonner nos actions au niveau des conférences régionales consacrées à l’environnement», a expliqué M. Chéhayeb à la presse.
Il a ajouté: «Nous avons de nombreux sujets communs à débattre: la pollution de la mer et des rivières, celle du bassin de l’Oronte, la désertification ainsi que tous les problèmes des déchets industriels et ménagers», a-t-il ajouté.
Interrogé sur le sort des carrières au Liban, M .Chéhayeb a expliqué que «toute cette activité ne concerne pratiquement que 2000 personnes, inscrites à la CNSC et travaillant sur 710 sites».
«Créer un équilibre entre les besoins de la nature et du marché, tel est l’objectif que nous nous imposons et qui est fort difficile. Cela nous a amenés à définir des zones susceptibles de répondre à ces deux critères pour que ce dossier ne puisse plus connaître des rebondissements fâcheux», a-t-il conclu.
Le ministre syrien s’est, quant à lui, félicité de la coopération qui existe entre la Syrie et le Liban en matière d’environnement.
Cette coopération, il l’a qualifiée de «naturelle» car pour lui les solutions aux problèmes de l’environnement ne peuvent être entravées par des questions de frontières.
Il a indiqué que le dossier de l’environnement doit figurer à l’ordre du jour de toutes les réunions arabes, car c’est l’affaire de tous. «La désertification et la question des déchets industriels se posent de façon cruciale à tous les pays arabes», a-t-il indiqué.
«Nos écoliers doivent avoir une culture de l’environnement qui puisse les sensibiliser à tous les problèmes auxquels ils seront confrontés de plus en plus», a encore dit le ministre syrien de l’Environnement.