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Actualités - INTERVIEWS

Appelant à une mobilisation dans les rangs des parlementaires Husseini : la troïka est née d'un certain vide au niveau du pouvoir

Le président Hussein Husseini a estimé que la troïka est née d’un certain vide au niveau du pouvoir. «elle n’a certainement pas été l’œuvre du hasard. Son maintien nuit au régime politique issu de l’accord de Taëf».
M. Husseini a mis l’accent sur l’urgence de la formation d’un gouvernement d’union nationale. «Le grand déséquilibre au niveau du pouvoir a entravé le fonctionnement des institutions étatiques». «C’est pour cette raison que j’ai décidé de ne plus me rendre place de l’Etoile, toute discussion étant devenue inefficace et improductive. Le dialogue est rompu».
Au cours d’une interview radiodiffusée, le président Husseini a déclaré que les hommes au pouvoir ont eu assez de temps pour régler les problèmes en suspens. «Il est temps de mettre un terme à leurs tergiversations et atermoiements non par la violence mais par le jeu démocratique des institutions politiques».
Il a réitéré son appel à une mobilisation dans les rangs des parlementaires avant de souligner que «nul ne peut marginaliser la première magistrature si le président de la République est réellement désireux d’exercer ses prérogatives».
Selon l’ancien chef du Législatif, il n’y aura pas de véritable dialogue islamo-chrétien ni de réelle coexistence sans un retour de tous les déplacés à leurs villages. «Il est impératif d’assurer, à n’importe quel prix, les crédits nécessaires au financement de cette opération».
Au sujet du déficit budgétaire, M. Husseini a affirmé que, depuis 1993, il y a une violation flagrante de la Constitution, des lois et règlements administratifs et des prérogatives du pouvoir législatif. «Depuis cette date, le gouvernement a octroyé des avances du Trésor de l’ordre de 380 milliards de L.L. à des administrations publiques (non productives) en violation des dispositions de la Constitution et de la loi sur la comptabilité générale. Cette pratique se poursuit jusqu’à nos jours», a-t-il dit.
Il a par ailleurs vivement critiqué le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui a «créé le Haut comité de secours contrairement à la Constitution». «Depuis qu’il a pris le contrôle de cet organisme, M. Hariri a élargi ses prérogatives et son champ d’action et a ainsi obtenu des centaines de milliers de livres libanaises et des avances du Trésor qui ont été dépensés d’une manière discrétionnaire sans consentement du Parlement, seul habilité à octroyer des crédits et à définir la manière dont ils doivent être dépensés», a-t-il conclu.
Le président Hussein Husseini a estimé que la troïka est née d’un certain vide au niveau du pouvoir. «elle n’a certainement pas été l’œuvre du hasard. Son maintien nuit au régime politique issu de l’accord de Taëf».M. Husseini a mis l’accent sur l’urgence de la formation d’un gouvernement d’union nationale. «Le grand déséquilibre au niveau du pouvoir a...