Les premiers contrats ont été signés hier et une délégation irakienne est attendue vendredi en Syrie
Après un début de concrétisation en mai dernier avec la visite à Bagdad d’une délégation commerciale de Damas, le rapprochement syro-irakien s’est encore accéléré au cours des dernières heures avec la signature, hier, des premiers contrats entre les deux parties, l’annonce de l’arrivée dans la capitale syrienne, vendredi, d’une délégation irakienne, enfin par un net appel du régime en place à Bagdad, à une normalisation avec la Syrie. Dans le même temps, on assiste à l’amorce d’une normalisation libano-irakienne (VOIR PAGES 5).
«Une normalisation entre nos deux pays et non seulement dans les domaines commercial et économique, est une nécessité dictée par les défis auxquels font face les deux pays frères», a déclaré M. Saad Qassem Hammoudi, président de la commission des relations arabes et internationales au Parlement.
M. Hammoudi, également directeur du bureau des relations étrangères au parti Baas au pouvoir, en Irak, a rendu hommage à la Syrie pour ses positions à l’égard de l’Irak exprimées lors de rencontres arabes et internationales.
«Les frères syriens soutiennent clairement l’unité, l’indépendance et la souveraineté de l’Irak, condamnent toute agression étrangère et toute ingérence dans ses affaires intérieures et appellent à la levée de l’embargo» imposé à l’Irak par l’ONU après l’invasion irakienne du Koweït en août 1990, selon lui.
Récemment, le quotidien «Babel», dirigé par le fils du président Saddam Hussein, avait appelé à la création d’une alliance entre l’Irak, la Syrie et l’Iran «afin de modifier l’équilibre des forces en faveur des Arabes et des Iraniens».
La volonté de réconciliation des Irakiens semble partagée par la Syrie, dont le ministre des Affaires étrangères Farouk el-Chareh avait déclaré que l’Irak, «un pays arabe frère, ne peut pas rester éternellement» à l’écart du monde arabe.
Samedi à Bagdad, des responsables irakiens avaient signé avec une délégation commerciale syrienne des contrats pour l’importation de produits alimentaires (dont du blé et des légumes) ainsi que de détergents.
Selon les journaux irakiens, la signature de ces contrats annonce «de plus grands échanges commerciaux à l’avenir» et une importante délégation commerciale irakienne est attendue vendredi à Damas.
Elle sera dirigée par le président de l’Union irakienne des Chambres de commerce, Zouheir Abdel Ghafour Younès, pour une visite de trois jours.
La délégation examinera avec des responsables syriens «le développement d’un mécanisme (d’échange) commercial dans le cadre de l’accord de l’ONU» dit «pétrole contre nourriture», a précisé M. Saleh Mallah, président de la Chambre de commerce d’Alep (Nord syrien).
(AFP, Reuter)
Après un début de concrétisation en mai dernier avec la visite à Bagdad d’une délégation commerciale de Damas, le rapprochement syro-irakien s’est encore accéléré au cours des dernières heures avec la signature, hier, des premiers contrats entre les deux parties, l’annonce de l’arrivée dans la capitale syrienne, vendredi, d’une délégation irakienne, enfin par un net appel du régime en place à Bagdad, à une normalisation avec la Syrie. Dans le même temps, on assiste à l’amorce d’une normalisation libano-irakienne (VOIR PAGES 5).
«Une normalisation entre nos deux pays et non seulement dans les domaines commercial et économique, est une nécessité dictée par les défis auxquels font face les deux pays frères», a déclaré M. Saad Qassem Hammoudi, président de la commission des relations arabes et internationales au Parlement.
M. Hammoudi, également directeur du bureau des relations étrangères au parti Baas au pouvoir, en Irak, a rendu hommage à la Syrie pour ses positions à l’égard de l’Irak exprimées lors de rencontres arabes et internationales.
«Les frères syriens soutiennent clairement l’unité, l’indépendance et la souveraineté de l’Irak, condamnent toute agression étrangère et toute ingérence dans ses affaires intérieures et appellent à la levée de l’embargo» imposé à l’Irak par l’ONU après l’invasion irakienne du Koweït en août 1990, selon lui.
Récemment, le quotidien «Babel», dirigé par le fils du président Saddam Hussein, avait appelé à la création d’une alliance entre l’Irak, la Syrie et l’Iran «afin de modifier l’équilibre des forces en faveur des Arabes et des Iraniens».
La volonté de réconciliation des Irakiens semble partagée par la Syrie, dont le ministre des Affaires étrangères Farouk el-Chareh avait déclaré que l’Irak, «un pays arabe frère, ne peut pas rester éternellement» à l’écart du monde arabe.
Samedi à Bagdad, des responsables irakiens avaient signé avec une délégation commerciale syrienne des contrats pour l’importation de produits alimentaires (dont du blé et des légumes) ainsi que de détergents.
Selon les journaux irakiens, la signature de ces contrats annonce «de plus grands échanges commerciaux à l’avenir» et une importante délégation commerciale irakienne est attendue vendredi à Damas.
Elle sera dirigée par le président de l’Union irakienne des Chambres de commerce, Zouheir Abdel Ghafour Younès, pour une visite de trois jours.
La délégation examinera avec des responsables syriens «le développement d’un mécanisme (d’échange) commercial dans le cadre de l’accord de l’ONU» dit «pétrole contre nourriture», a précisé M. Saleh Mallah, président de la Chambre de commerce d’Alep (Nord syrien).
(AFP, Reuter)
Les premiers contrats ont été signés hier et une délégation irakienne est attendue vendredi en SyrieAprès un début de concrétisation en mai dernier avec la visite à Bagdad d’une délégation commerciale de Damas, le rapprochement syro-irakien s’est encore accéléré au cours des dernières heures avec la signature, hier, des premiers contrats entre les deux parties,...
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