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Actualités - CHRONOLOGIE

Réunion à Beyrouth des syndicats arabes des professions libérales ?

La Fédération des syndicats des professions libérales a condamné en des termes très durs hier, la détention du chef de la CGTL contestataire, M. Elias Abou Rizk, soulignant «le ressentiment du peuple qui refuse le despotisme» et annonçant qu’elle compte convoquer les syndicats arabes des professions libérales à une réunion extraordinaire «pour prendre la position qui s’impose» concernant l’affaire Abou Rizk.
La Fédération a tenu hier une réunion élargie en son siège, où un sit-in symbolique a été par ailleurs organisé à l’invitation des présidents des syndicats de la presse et des rédacteurs, MM. Mohamed Baalbacki et Melhem Karam.
Le sit-in auquel M. Yasser Nehmé, également directeur du quotidien «As-Safir», a participé aux côtés d’autres représentants de la presse locale, a été organisé en signe de solidarité avec les leaders syndicalistes, poursuivis pour atteinte au prestige de l’Etat. Les protestataires devaient également appeler à la remise en liberté de M. Abou Rizk.
La réunion s’est tenue tout de suite après en présence des présidents des ordres des pharmaciens, Ghassan el-Amine, de la presse, Mohamed Baalbacki, des médecins de Beyrouth et du Liban-Nord, Fayek Younès et Ibrahim Jokhadar, de la presse, Melhem Karam, des dentistes de Beyrouth et du Liban-Nord, Sami Chartouni et Wassek Mokaddam, et des vices-présidents des ordres des ingénieurs de Beyrouth et du Liban-Nord, MM. Riyad Kanj et Mohamed Hachem.
Les responsables syndicaux ont souligné dans leur communiqué qu’ils «ne permettront que soit déformée ou modifiée l’essence même de l’homme au Liban qui considère la liberté comme étant sa raison d’être».
Après avoir appelé à la libération de M. Abou Rizk et à la suspension des poursuites engagées contre lui en attendant le verdict du tribunal, ils ont souligné que la justice est seule compétente pour trancher tout litige. Les responsables syndicaux ont en outre souligné la nécessité que la justice et la police judiciaire bénéficient de «plus d’immunité pour qu’elles soient à l’abri de tout autoritarisme politique».
Ils ont en outre considéré que «le ressentiment contre le comportement (des responsables) dans l’affaire de la CGTL et des libertés a atteint son paroxysme et que le peuple libanais ne peut tolérer le despotisme ou accepter qu’une atteinte soit portée aux valeurs auxquelles il croit».
Les chefs des syndicaux ont estimé que «les développements de l’affaire Abou Rizk n’ont laissé aucun Libanais indifférent» et ont annoncé qu’ils comptent convoquer leurs homologues à une réunion extraordinaire qui se tiendra à Beyrouth pour prendre les mesures qui s’imposent à la lumière de ce qui se passe.
Une autre réunion syndicale, tenue en soirée au Liban-Nord, devait déboucher sur un même appel à la libération de M. Elias Abou Rizk.
La Fédération des syndicats des professions libérales a condamné en des termes très durs hier, la détention du chef de la CGTL contestataire, M. Elias Abou Rizk, soulignant «le ressentiment du peuple qui refuse le despotisme» et annonçant qu’elle compte convoquer les syndicats arabes des professions libérales à une réunion extraordinaire «pour prendre la position qui...