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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Sept cents syndicalistes de 53 pays appellent à la libération d'Abou Rizk

Le mouvement de solidarité locale et internationale s’élargit autour du chef de la centrale syndicale contestataire, M. Elias Abou Rizk: 700 syndicalistes de 53 pays réunis en congrès au Danemark ont appelé à la libération du responsable syndical.
Le même appel avait été lancé par le BIT ainsi que par la Fédération internationale des travailleurs arabes. Le directeur du BIT, M. Michel Hansenne, avait exprimé dans un message adressé il y a deux jours au chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, «la préoccupation du Bureau international de travail» après la mise en détention de M. Abou Rizk.

La FITBB proteste
auprès de Hraoui

De son côté, la Fédération internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (FITBB) a sévèrement condamné hier l’arrestation du leader syndical, M. Elias Abou Rizk.
Dans un télégramme adressé de Genève au chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, la FITBB a déclaré «vivement protester contre l’arrestation le 30 mai 1997 de M. Elias Abou Rizk alors qu’il se préparait à quitter Beyrouth pour le Danemark en vue de participer à un sommet syndical international».
La FITBB a affirmé qu’elle «travaillera en étroite collaboration avec la Confédération internationale des syndicats libres pour obtenir la libération rapide de M. Abou Rizk» et a estimé que «le harcèlement de M. Abou Rizk fait partie d’une tentative des autorités libanaises d’exercer leur contrôle sur le mouvement syndical libanais».
Et de poursuivre: «La violation flagrante des droits syndicaux fondamentaux lors des élections du 24 avril, au cours desquelles 2.000 policiers ont encerclé le siège syndical avant d’y faire irruption et de tabasser et d’arrêter des délégués syndicaux en vue de permettre l’élection de M. Ghanim Zoghbi, illustre clairement le non respect par le gouvernement de la liberté syndicale des travailleurs».

Le collectif des
associations de
volontaires

La FITBB a conclu en demandant «la libération immédiate et inconditionnelle de M. Abou Rizk» soulignant que «cette libération doit constituer la première mesure sur la voie du rétablissement de la liberté syndicale au Liban».
De même, dans un communiqué qu’il a fait publier hier, le Collectif des associations civiles de volontaires, a réclamé la libération immédiate du leader de la CGTL opposante, M. Elias Abou Rizk, soulignant que son arrestation n’est pas nécessaire dans le cadre de la procédure engagée par la justice «qui reste le seul garant des libertés démocratiques et des droits des individus et des collectivités au Liban».
Le ressemblement a dénoncé de manière générale «les demandes d’arrestation des personnalités de la vie publique politique, professionnelle ou syndicale» et a exhorté l’autorité législative à «adopter les textes de lois qui empêchent la détention préventive dans le cadre de poursuites engagées dans le domaine syndical ou professionnel».
Le mouvement de solidarité locale et internationale s’élargit autour du chef de la centrale syndicale contestataire, M. Elias Abou Rizk: 700 syndicalistes de 53 pays réunis en congrès au Danemark ont appelé à la libération du responsable syndical.Le même appel avait été lancé par le BIT ainsi que par la Fédération internationale des travailleurs arabes. Le directeur du...