Dans une déclaration à la presse hier, M. Harb a salué la visite au Liban de M. Khaddam qui s’inscrit dans le cadre «des concertations libano-syriennes pour faire face aux échéances régionales». Il a appuyé la proposition de Damas d’organiser un sommet économique arabe au lieu de la 4e conférence sur le développement au Proche-Orient qui doit se tenir au Qatar en novembre prochain. «Nous aurions souhaité que la visite de M. Khaddam se limite à l’examen de ces questions, a déclaré M. Harb. Il ne fallait pas qu’en marge des entretiens, le vice-président syrien entreprenne de réconcilier les gens du pouvoir (...) ce qui a donné l’impression que les Libanais sont incapables de gérer leurs propres affaires sans qu’ils aient besoin d’une aide pour surmonter les crises et régler les conflits. Cela donne une des plus mauvaises images du pouvoir en place au Liban et nous fait perdre confiance dans la capacité des Libanais à gérer leurs propres affaires».
«Les Libanais auraient tous souhaité que le malentendu entre le président de la République et le chef du Législatif soit réglé avant l’arrivée de la délégation syrienne», a conclu M. Harb.
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