M. Obeid a tenu ces propos à l’issue d’une tournée d’inspection auprès de centres d’examens où les candidats au baccalauréat première partie présentaient les épreuves d’anticipation de langues française et arabe. Les textes que les élèves de la classe de première ont dû commenter sont respectivement de Jean-Jacques Rousseau et d’Elia Abou Madi. Notons que la fille du ministre Obeid, Jana, a elle-même présenté l’examen.
Après une visite effectuée dans trois centres différents dans la région de Cola, à Achrafieh et à Jdeidé, le ministre de l’Education a notamment déclaré aux journalistes: «De mon temps, les examens étaient un peu plus difficiles (...)».
Interrogé au sujet de la menace des enseignants de boycotter la correction des épreuves officielles, M. Obeid a répondu: «Nous aurons tout le temps, durant cette période d’examens, de donner suite aux revendications des instituteurs. La question n’est pas de savoir si nous sommes d’accord ou non avec leurs doléances. Il s’agit seulement d’assurer les crédits nécessaires, et je crois que les réclamations des enseignants méritent d’être traitées en priorité», a-t-il ajouté.
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