Dans une déclaration à la presse, M. Naufal s’est demandé comment la décision du Conseil constitutionnel peut être crédible quand de hautes instances de l’Etat expriment des doutes sur son bien-fondé.
M. Naufal a déclaré que le ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, ne s’est pas contenté d’émettre des réserves sur cette décision mais il a affirmé que «le scrutin électoral de l’été 96 était le plus intègre de toutes les élections qui ont eu lieu au Liban et que tout ce qui est diffusé dans les médias et sur la scène politique n’a d’autre but que de porter atteinte à la crédibilité de l’Etat et de présenter une image déformée des élections au service d’objectifs que recherchent ceux qui ont échoué à ces élections».
M. Naufal a par ailleurs déclaré que la portée de la décision du Conseil constitutionnel est battue en brèche d’autant plus que les ordres des avocats de Beyrouth et de Tripoli ont estimé que le refus du Conseil constitutionnel de signifier aux intéressés les attendus des dissidences est contraire à la loi et aux principes de la démocratie, ces attendus étant considérés comme une partie intrinsèque du jugement.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes