Dans un commentaire publié par l’agence «Al Markaziah», l’ancien chef de l’Etat a rappelé à ce sujet que le président Elias Sarkis, en juin 1982, avait officiellement demandé au gouvernement syrien de retirer ses troupes alors que lui-même avait également adressé en septembre 1983 une lettre officielle dans ce sens au président Hafez el-Assad.
Et M. Gemayel de poursuivre: «Depuis 1983, la Syrie s’est acharnée à diviser les Libanais et à créer des troubles pour justifier l’hégémonie de son armée sur le gouvernement et les institutions libanaises (...). Les grandes puissances sont tout à fait au courant des pressions, des abus et de la corruption» qui caractérisent aujourd’hui la situation au Liban, a-t-il ajouté.
Concernant le retrait d’Israël du Liban, l’ancien président de la République a en outre déclaré: «Depuis un certain temps, les différents gouvernements israéliens qui se sont succédés tentent de trouver le mécanisme adéquat à l’application de la résolution 425 de l’ONU (...). Mais il y a sans cesse des obstacles érigés sur la voie d’un tel retrait et ce en vue de maintenir les présences syrienne et israélienne au Liban».
Commentant aussi les propos du premier ministre Hariri à ce sujet, le général Michel Aoun a affirmé pour sa part que «nul ne réclame un retrait immédiat des Syriens. Tout ce qu’on demande, c’est un calendrier de retrait», a-t-il dit.
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