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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le fruit d'un compromis politique, estime le Hezbollah

Les jugements du Conseil constitutionnel, publiés hier au Journal officiel, continuent de susciter des réactions diverses dans différents milieux politiques. Le bloc parlementaire du Hezbollah a ainsi estimé que les verdicts du Conseil «sont le fruit d’un compromis politique».
Dans un communiqué succinct hier, le «Bloc de la fidélité à la résistance» déclare que le Conseil constitutionnel «a échoué dans l’épreuve des recours» en invalidation. «Après une longue attente et à l’issue d’informations contradictoires publiées par la presse et attribuées à des membres du Conseil, les jugements ont été rendus, indique le communiqué. Nous aurions souhaité que cette institution soit à l’abri des pressions politiques et de la répartition des quotas entre les gens du pouvoir, d’autant que le pays a été transformé en ferme où les lois ne sont appliquées que lorsqu’elles conviennent au partage du butin».
«Malheureusement, ajoute le Hezbollah, les verdicts du Conseil sont le résultat d’un compromis politique servant les intérêts des personnalités influentes au sein du pouvoir. Il ne s’agissait pas d’une décision purement juridique. L’opinion publique sait cela».
Selon le parti islamiste, la nature des jugements a «porté atteinte à la crédibilité du Conseil et à mis en relief l’énorme lacune au sein des institutions constitutionnelles. Les discours ronflants et les appels à l’intégrité ne suffisent pour éloigner les critiques de n’importe quelle institution qui doit faire ses preuves à travers la pratique. Et le Conseil constitutionnel n’a pas réussi dans l’épreuve des recours», conclut le communiqué.
Pour sa part, l’ancien député de Beyrouth, M. Issam Naaman, dont le recours (présenté contre M. Khaled Saab) a été rejeté, a dénoncé le fait que les avis contraires émis par M. Sélim Azar, en ce qui concerne son cas et celui de M. Albert Moukheiber (contre M. Raji Abou Haïdar), n’aient pas été rendus publics par les services du Conseil.
Dans un communiqué publié hier, M. Naaman a appelé les syndicats de la presse et des rédacteurs, l’Ordre des avocats, l’Union des écrivains, les associations des droits de l’homme et toutes les «forces vives concernées par la liberté et la démocratie à élever la voix pour protester contre cette décision injuste».
Soulignons enfin que les 17 jugements rendus par le Conseil constitutionnel ont été publiés hier au numéro 23 du Journal officiel conformément à la loi.
Les jugements du Conseil constitutionnel, publiés hier au Journal officiel, continuent de susciter des réactions diverses dans différents milieux politiques. Le bloc parlementaire du Hezbollah a ainsi estimé que les verdicts du Conseil «sont le fruit d’un compromis politique».Dans un communiqué succinct hier, le «Bloc de la fidélité à la résistance» déclare que le...