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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chehayeb défend les carrières à Akroum

Le ministre de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, a accusé les exploitants de carrières d’être à l’origine du mouvement d’opposition populaire à la décision du Conseil des ministres de transférer les sites des carrières au Akkar. Il a laissé entendre que c’est parce que le choix du gouvernement ne leur convient pas qu’ils ont entrepris de «soulever la population contre lui».
M. Chehayeb réagissait ainsi aux protestations des habitants de sept localités de Jabal Akroum, dans le Akkar, qui se sont insurgés mercredi contre l’inclusion de leurs villages respectifs dans le plan directeur des carrières.
Le ministre a souligné que trois régions seulement au Liban peuvent être exploitées pour l’extraction de sable ou de graviers: à Baalbeck, à Dahr el-Baydar et au nord-est de Jabal Akroum. Il a insisté sur le fait que l’installation des carrières dans ces secteurs n’a pas de retombées négatives sur le plan écologique et peut améliorer la situation de leurs habitants. Un peu plus tard, il devait revenir sur le sujet et se contredire en estimant que l’extraction de pierres dans les sites choisis ne peut pas nuire ) l’environnement «mais peut avoir des effets négatifs sur les plans économique et social».
M. Chehayeb a aussi précisé que ce n’est pas toute la région qui sera exploitée pour l’extraction de sable et de graviers mais trois points précis «où la quantité de graviers disponibles peut suffire pour vingt ans». M. Chehayeb n’a toutefois pas dit si l’Etat qui brille par son absence dans cette région délaissée qu’est le Akkar, pourra vérifier que les propriétaires de carrières se conformeront aux instructions qui leur seront données et ne s’acharneront pas contre les montagnes du Akkar, pour en faire des plaines arides.

Quarante carrières
non autorisées

Quarante carrières non-autorisées fonctionnent anarchiquement au Liban-Sud sur des terrains appartenant à l’Etat, selon les explications du ministre. M. Chehayeb a ajouté que même si l’Etat renonce au projet de Jabal Akroum, «il n’est pas question d’installer des carrières ailleurs».
Pour lui, ce sont les propriétaires des sites d’extraction de sable et de graviers qui sont à l’origine du tollé populaire contre les décisions du Conseil des ministres «parce qu’ils ne veulent pas des sites prévus dans le plan directeur». «Il faut en finir avec leurs caprices et avec la destruction des montagnes. S’ils veulent obtenir des licences d’exploitation, ils n’ont qu’à accepter les conditions que nous avons posées. Nous avons accompli notre devoir et déterminé les sites de carrière au Liban-Nord», a-t-il déclaré.
M. Chehayeb a expliqué que trois responsables de son département ainsi que 11 ingénieurs et professeurs de facultés de génie l’avaient accompagné dans les tournées qu’il avait effectuées au Liban-Nord préalablement à l’adoption du plan directeur des carrières.
Le ministre de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, a accusé les exploitants de carrières d’être à l’origine du mouvement d’opposition populaire à la décision du Conseil des ministres de transférer les sites des carrières au Akkar. Il a laissé entendre que c’est parce que le choix du gouvernement ne leur convient pas qu’ils ont entrepris de «soulever la population...