Echos de la visite

Voici quelques échos de la première journée de la visite de Jean-Paul II au Liban:
l L’avion du pape a atterri à l’aéroport avec dix minutes de retard sur l’horaire prévu. La raison en est qu’avant de se poser, l’appareil a survolé une partie du Liban pour permettre à Jean-Paul II d’admirer la vue.
l Selon des estimations, près d’un million de personnes ont accueilli le pape sur tout le trajet de l’aéroport à Baabda et à la basilique de Harissa.
l Les chaînes de télévision italienne RAI Uno et RAI Due ont couvert intensivement l’arrivée du Saint-Père à Beyrouth et diffusé des documentaires touristiques et politiques sur le Liban.
l La chaîne CNN a montré les images du pape embrassant la terre libanaise alors que les télévisions locales n’ont pas été en mesure de le faire. En outre, CNN a montré ostensiblement les portraits des dirigeants iraniens et de ceux du Hezbollah sur la route de l’aéroport au moment du passage de la papamobile.
l Le président Charles Hélou a fondu en larmes lorsque le pape est sorti de l’avion.
l Des Syriens et des Jordaniens ont traversé la frontière à bord de 60 bus pour prendre part à l’accueil du pape.
l De nombreuses personnes ont boudé les bus et pris le téléphérique pour se rendre de Jounieh à Harissa.
l Lors de l’accueil officiel à l’AIB, le ministre Elie Hobeika s’est penché et a baisé la main de Jean-Paul II.
l Des chaînes étrangères ont montré des images de calicots et de banderoles portant des slogans politiquement significatifs: parmi ces slogans, «La Pologne et le Liban sont des jumeaux dans la souffrance et l’oppression», «Votre Sainteté, c’est grâce à vos efforts que le communisme s’est effondré», «Vous avez vaincu le communisme et l’athéïsme en Pologne, nous prions avec vous pour que le Liban triomphe de ses ennemis», et «Vos prières pour le Liban créent l’espoir de voir rétablies la souveraineté totale et la liberté de décision».