La commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA) a entamé hier à l’hôtel Coral Beach à Beyrouth des travaux de deux jours dans le cadre de sa dix-neuvième session, sous le patronage du chef de l’Etat Elias Hraoui et la présidence du ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz.
L’ordre du jour de la session porte notamment sur le rôle de la commission dans les années à venir et ses relations avec les Etats de la région. L’ESCWA doit également examiner les préparatifs de son 25e anniversaire, en 1999.
Aujourd’hui, le secrétaire exécutif de l’ESCWA Hazem Beblaoui doit tenir une conférence de presse à la clôture des travaux pour exposer les résultats des discussions.
La commission, basée avant la guerre à Beyrouth, doit se réinstaller dans la capitale libanaise dès l’achèvement des travaux d’édification de son nouveau siège, en septembre prochain, après avoir transféré ses locaux d’abord à Bagdad puis à Amman.
Outre MM. Hraoui et Boueiz, assistaient à la séance d’ouverture notamment les ministres Nadim Salem, Mahmoud Abou-Hamdane, Yassine Jaber, Chawki Fakhoury et Ayoub Hmayed.
Des délégations de 13 pays arabes et des représentants d’organisations régionales et internationales participent aux travaux. Une délégation palestinienne est également présente, avec à sa tête le chef du département politique de l’OLP Farouk Kaddoumi.
M. Hraoui a prononcé une allocution d’ouverture dans laquelle il a notamment exprimé le soutien du Liban à l’action de l’ONU et de ses institutions spécialisées.
«Nous proclamons notre attachement aux Nations Unies et à leur charte», a-t-il dit, soulignant qu’après cinquante ans d’existence, «le rôle de l’ONU apparaît de plus en plus important, en particulier dans le maintien de la paix, la contribution au développement économique et social, le respect des droits de l’homme et la protection de l’environnement».
Il a en outre estimé «nécessaire que l’ONU adopte une politique juste et objective et agisse en vue d’instaurer la paix dans notre région, sur les bases des résolutions 425, 242 et 338», du Conseil de Sécurité.
S’adressant aux délégués de l’ESCWA, le chef de l’Etat a noté que le programme de la commission «pour l’égalité entre l’homme et la femme, l’aménagement de l’environnement et le développement des secteurs de l’éducation, de la santé, de l’industrie, du commerce et de l’alimentation contribue à la modernisation des sociétés» dans les pays de la région.
Se félicitant du prochain retour de la Commission à Beyrouth, il a assuré que le Liban était «déterminé à garantir à cet organisme les meilleures conditions de travail» possibles.
Boueiz pour une
réactivation
du rôle de l’ONU
Pour sa part, M. Boueiz a appelé dans son intervention à une «réactivation du rôle de l’ONU, avec le soutien des Etats membres, et en particulier les plus puissants et les plus riches d’entre eux».
Il a cependant estimé que «les tentatives de certaines parties d’imposer leur hégémonie sur l’ONU et d’exploiter cette instance pour leurs desseins particuliers nuisent au message de l’ONU et à sa crédibilité».
«Tout mal qui touche l’ONU, qui est l’organisation-mère, ne peut que se répercuter sur les commissions et les agences qui en émanent», a-t-il dit.
Enfin, M. Beblaoui a pris la parole pour exposer les activités de l’ESCWA et les options qui lui sont offertes. Il a notamment souligné l’importance des réformes au sein des agences de l’ONU destinées à réactiver leur rôle dans le cadre de la coopération régionale à l’aube du troisième millénaire.
Après les discours d’ouverture, M. Boueiz a appelé les délégations à une réunion à huis clos. Selon l’Agence nationale d’information, au terme de cette réunion, le Liban a été reconduit à la présidence du bureau exécutif de l’ESCWA. Sur proposition de la délégation séoudienne, la Syrie et le Koweit se sont vu confier les vice-présidences et l’Egypte la fonction de rapporteur de la commission.
L’ordre du jour de la session porte notamment sur le rôle de la commission dans les années à venir et ses relations avec les Etats de la région. L’ESCWA doit également examiner les préparatifs de son 25e anniversaire, en 1999.
Aujourd’hui, le secrétaire exécutif de l’ESCWA Hazem Beblaoui doit tenir une conférence de presse à la clôture des travaux pour exposer les résultats des discussions.
La commission, basée avant la guerre à Beyrouth, doit se réinstaller dans la capitale libanaise dès l’achèvement des travaux d’édification de son nouveau siège, en septembre prochain, après avoir transféré ses locaux d’abord à Bagdad puis à Amman.
Outre MM. Hraoui et Boueiz, assistaient à la séance d’ouverture notamment les ministres Nadim Salem, Mahmoud Abou-Hamdane, Yassine Jaber, Chawki Fakhoury et Ayoub Hmayed.
Des délégations de 13 pays arabes et des représentants d’organisations régionales et internationales participent aux travaux. Une délégation palestinienne est également présente, avec à sa tête le chef du département politique de l’OLP Farouk Kaddoumi.
M. Hraoui a prononcé une allocution d’ouverture dans laquelle il a notamment exprimé le soutien du Liban à l’action de l’ONU et de ses institutions spécialisées.
«Nous proclamons notre attachement aux Nations Unies et à leur charte», a-t-il dit, soulignant qu’après cinquante ans d’existence, «le rôle de l’ONU apparaît de plus en plus important, en particulier dans le maintien de la paix, la contribution au développement économique et social, le respect des droits de l’homme et la protection de l’environnement».
Il a en outre estimé «nécessaire que l’ONU adopte une politique juste et objective et agisse en vue d’instaurer la paix dans notre région, sur les bases des résolutions 425, 242 et 338», du Conseil de Sécurité.
S’adressant aux délégués de l’ESCWA, le chef de l’Etat a noté que le programme de la commission «pour l’égalité entre l’homme et la femme, l’aménagement de l’environnement et le développement des secteurs de l’éducation, de la santé, de l’industrie, du commerce et de l’alimentation contribue à la modernisation des sociétés» dans les pays de la région.
Se félicitant du prochain retour de la Commission à Beyrouth, il a assuré que le Liban était «déterminé à garantir à cet organisme les meilleures conditions de travail» possibles.
Boueiz pour une
réactivation
du rôle de l’ONU
Pour sa part, M. Boueiz a appelé dans son intervention à une «réactivation du rôle de l’ONU, avec le soutien des Etats membres, et en particulier les plus puissants et les plus riches d’entre eux».
Il a cependant estimé que «les tentatives de certaines parties d’imposer leur hégémonie sur l’ONU et d’exploiter cette instance pour leurs desseins particuliers nuisent au message de l’ONU et à sa crédibilité».
«Tout mal qui touche l’ONU, qui est l’organisation-mère, ne peut que se répercuter sur les commissions et les agences qui en émanent», a-t-il dit.
Enfin, M. Beblaoui a pris la parole pour exposer les activités de l’ESCWA et les options qui lui sont offertes. Il a notamment souligné l’importance des réformes au sein des agences de l’ONU destinées à réactiver leur rôle dans le cadre de la coopération régionale à l’aube du troisième millénaire.
Après les discours d’ouverture, M. Boueiz a appelé les délégations à une réunion à huis clos. Selon l’Agence nationale d’information, au terme de cette réunion, le Liban a été reconduit à la présidence du bureau exécutif de l’ESCWA. Sur proposition de la délégation séoudienne, la Syrie et le Koweit se sont vu confier les vice-présidences et l’Egypte la fonction de rapporteur de la commission.
La commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA) a entamé hier à l’hôtel Coral Beach à Beyrouth des travaux de deux jours dans le cadre de sa dix-neuvième session, sous le patronage du chef de l’Etat Elias Hraoui et la présidence du ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz.L’ordre du jour de la session porte notamment sur le...
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