L’archevêque maronite de Jbeil, Mgr Béchara Rahi, a souhaité hier l’amorce d’un dialogue dans l’avenir entre Bkerké et la Syrie. Il a toutefois précisé que, «jusqu’à présent, il n’y a rien de neuf à ce sujet».
Interrogé samedi au sujet de son récent entretien avec le général Ghazi Kanaan, chef des SR syriens au Liban, Mgr Rahi a indiqué que sa teneur avait été entièrement rapportée au patriarche Nasrallah Sfeir, et qu’il ne lui appartenait pas de la divulguer.
L’archevêque maronite a donné hier à Jbeil une conférence sur le thème de la présence chrétienne au Proche-Orient. Il a notamment affirmé dans ce cadre qu’«arabité ne signifie pas islam, et tous les Arabes ne sont pas musulmans». Il a en outre réfuté le qualificatif de «croisés» que l’on donne parfois aux chrétiens du Liban. «Mais le chrétien ne peut pas vivre pour autant comme un otage», a ajouté Mgr Rahi.
Le cas Geagea
Par ailleurs, en réponse à une question concernant la condamnation de Samir Geagea et la peine que purge ce dernier, le prélat maronite a rappelé que l’Eglise avait pris position à cet égard en affirmant que si Samir Geagea devait être jugé, d’autres devaient l’être aussi. «Il est clair que cette affaire a été politisée», a-t-il déclaré. «En effet, lorsque l’attentat de Zouk a été perpétré, l’Etat a dissous le parti des «Forces libanaises». Il a confisqué ses biens et incarcéré le Dr Geagea. Or il est apparu plus tard que les «F.L.» n’avaient rien à voir avec l’attentat». Et Mgr Rahi de poursuivre: «Je l’avais dit à différentes occasions: de quel droit dissout-on un parti avant de savoir qui est l’auteur de l’attentat? De quel droit accuse-t-on un homme avant d’avoir prouvé sa culpabilité?»
Evoquant la situation actuelle du Conseil constitutionnel, l’archevêque de Jbeil a estimé que «la justice se dégrade». «Grande est la tragédie que nous vivons», a-t-il encore dit à ce sujet.
La veille, samedi, Mgr Rahi avait commenté la visite du pape au Liban. Il a expliqué que celle-ci avait pour objectif «la conscientisation des Libanais qui aboutirait à la réorganisation de la situation actuelle».
Interrogé samedi au sujet de son récent entretien avec le général Ghazi Kanaan, chef des SR syriens au Liban, Mgr Rahi a indiqué que sa teneur avait été entièrement rapportée au patriarche Nasrallah Sfeir, et qu’il ne lui appartenait pas de la divulguer.
L’archevêque maronite a donné hier à Jbeil une conférence sur le thème de la présence chrétienne au Proche-Orient. Il a notamment affirmé dans ce cadre qu’«arabité ne signifie pas islam, et tous les Arabes ne sont pas musulmans». Il a en outre réfuté le qualificatif de «croisés» que l’on donne parfois aux chrétiens du Liban. «Mais le chrétien ne peut pas vivre pour autant comme un otage», a ajouté Mgr Rahi.
Le cas Geagea
Par ailleurs, en réponse à une question concernant la condamnation de Samir Geagea et la peine que purge ce dernier, le prélat maronite a rappelé que l’Eglise avait pris position à cet égard en affirmant que si Samir Geagea devait être jugé, d’autres devaient l’être aussi. «Il est clair que cette affaire a été politisée», a-t-il déclaré. «En effet, lorsque l’attentat de Zouk a été perpétré, l’Etat a dissous le parti des «Forces libanaises». Il a confisqué ses biens et incarcéré le Dr Geagea. Or il est apparu plus tard que les «F.L.» n’avaient rien à voir avec l’attentat». Et Mgr Rahi de poursuivre: «Je l’avais dit à différentes occasions: de quel droit dissout-on un parti avant de savoir qui est l’auteur de l’attentat? De quel droit accuse-t-on un homme avant d’avoir prouvé sa culpabilité?»
Evoquant la situation actuelle du Conseil constitutionnel, l’archevêque de Jbeil a estimé que «la justice se dégrade». «Grande est la tragédie que nous vivons», a-t-il encore dit à ce sujet.
La veille, samedi, Mgr Rahi avait commenté la visite du pape au Liban. Il a expliqué que celle-ci avait pour objectif «la conscientisation des Libanais qui aboutirait à la réorganisation de la situation actuelle».
L’archevêque maronite de Jbeil, Mgr Béchara Rahi, a souhaité hier l’amorce d’un dialogue dans l’avenir entre Bkerké et la Syrie. Il a toutefois précisé que, «jusqu’à présent, il n’y a rien de neuf à ce sujet».Interrogé samedi au sujet de son récent entretien avec le général Ghazi Kanaan, chef des SR syriens au Liban, Mgr Rahi a indiqué que sa teneur avait...
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