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Actualités - CHRONOLOGIE

Naissance à Paris d'un mouvement de soutien aux libanais détenus arbitrairement

Nous avons reçu du mouvement SOLIDA le communiqué suivant:
«Le Journal Officiel de la République française du 19 avril 1997 a rendu publique la déclaration du Mouvement franco-libanais SOLIDA par l’annonce 2221 qui indique:
«Déclaration à la préfecture de police, Mouvement franco-libanais SOLIDA (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement). Objet: faire connaître le sort des Libanais détenus arbitrairement et obtenir une amélioration de leurs conditions de détention. Siège social: 261, rue de Charenton, 75012-Paris. Date de la déclaration: 24 mars 1997»
Ce mouvement s’est constitué face à l’urgence d’attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur la situation des Libanais détenus arbitrairement au Liban, en Syrie et en Israël.
SOLIDA a débuté ses travaux le 3 avril dernier en s’associant à d’autres organisations dans le lancement d’une vaste campagne pour la libération des Libanais détenus en Syrie.
La gravité de leur situation exige en effet une mobilisation immédiate; car alors que ces otages libanais sont détenus au secret depuis des années, dans d’atroces conditions, leurs cas sont traités avec le plus grand mépris par les gouvernements libanais et syrien.
Le lancement de la campagne pour leur libération avait donc été annoncé par la diffusion le 3 avril 1997 par l’association Droits-Humains Liban, conjointement avec SOLIDA, d’une lettre ouverte au président Elias Hraoui. Celle-ci lui rappelait notamment que la détention en Syrie de ressortissants libanais représentait une grave violation des articles 49 et 76 de la Quatrième convention de Genève adoptée en 1949 sur les prisonniers. Il avait également été demandé à Monsieurs Elias Hraoui de rendre publique la liste des noms des 210 Libanais dont il reconnaissait la détention en Syrie en novembre 1996, et d’intervenir pour leur libération ou leur transfert au Liban.
En effet, les Libanais soupçonnés d’avoir commis des crimes au Liban relèvent de la justice de leur pays et en aucun cas de celle d’un pays voisin, si «frère» soit-il. Ils ne peuvent donc pas être détenus en Syrie, encore moins au secret.
Rappelons pour simple exemple le fameux cas du lieutenant-colonel Kaytel El-Hayek détenu depuis 1994 à la prison Mazzé de Damas, et qui a récemment été condamné par le Tribunal militaire de Beyrouth par contumace, (dans une affaire de collaboration avec Israël) les autorités libanaises niant sa détention en Syrie.
La situation de cette personne est semblable à celle de centaines d’autres.
Le Mouverement franco-libanais SOLIDA appelle donc de nouveau les autorités libanaises et syriennes à faire procéder à la libération immédiate de tous les Libanais détenus arbitrairement, conformément aux accords internationaux ratifiés par les deux pays».
Nous avons reçu du mouvement SOLIDA le communiqué suivant:«Le Journal Officiel de la République française du 19 avril 1997 a rendu publique la déclaration du Mouvement franco-libanais SOLIDA par l’annonce 2221 qui indique:«Déclaration à la préfecture de police, Mouvement franco-libanais SOLIDA (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement). Objet: faire connaître le sort...