Prenant la parole au cours d’un dîner organisé par le club sportif de Abra au Liban-Sud, M. Salem a estimé qu’il n’est plus possible de garder le silence alors que six mois se sont écoulés depuis la formation du gouvernement sans qu’une loi portant création d’un ministère de l’Industrie ne soit approuvée alors qu’un projet en ce sens a déjà été transmis au Parlement.
M. Salem a déclaré que «la communauté grecque-catholique refuse que d’autres communautés parlent en son nom ou décident à sa place».
Selon lui, de multiples atteintes aux droits de cette communauté ont été commises ces derniers temps. «Son droit à certains postes au sein de l’Etat est décidé par des instances étrangères à la communauté grecque-catholique contrairement à ce qui se passe pour les autres communautés existant au Liban».
Il a affirmé avoir dénoncé de tels agissements lors de la dernière réunion du Conseil des ministres.
Selon M.Salem la politique de marginalisation pourrait aboutir en fin de compte à porter un grave préjudice à la présence de la communauté grecque-catholique dans tous les domaines de la vie publique.
«Dans ce prolongement, je ne vous révèle pas un secret si je vous affirme que nous n’admettrons plus que les choses continuent de la sorte sans que nous ne prenions une position claire exprimant notre refus et notre mécontentement». «Comment peut-on se taire», s’est-il interrogé, «alors que plus de six mois se sont écoulés depuis la formation du gouvernement sans qu’une loi portant création d’un ministère de l’Industrie n’ait été promulguée... De ce fait, je considère qu’il est inutile de continuer à assumer mes responsabilités ministérielles si d’aucuns ne souhaitent pas la création d’un ministère de l’Industrie». «Il serait mieux», a-t-il dit, «de quitter le pouvoir puisque les promesses faites n’ont pas été respectées».
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