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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Hariri dénonce les tempêtes programmées contre l'état

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a de nouveau dénoncé jeudi «les tempêtes programmées» contre les institutions de l’Etat, et appelé le Conseil constitutionnel à exercer ses prérogatives telles que définies par la loi «en toute liberté et loin de toute pression».
M. Hariri s’exprimait dans une allocution à l’ouverture, au Coral Beach, de la troisième conférence internationale sur le cancer au Moyen-Orient.
Le premier ministre a estimé que ces campagnes veulent «réaliser en temps de paix ce qu’elles n’ont pu faire durant la guerre». «Ce que vous lisez ou entendez de temps à autre ne vise qu’à inverser les réalités et à offrir une image dénaturée de ce que vous vivons actuellement», a-t-il dit.
«Mais nous ne nous laisserons pas entraîner dans des polémiques dont l’objectif est de frapper ce qui a été réalisé jusqu’ici sur le plan de la paix civile», a poursuivi M. Hariri, se déclarant néanmoins «favorable aux critiques constructives qui tendent à corriger les déséquilibres».
Au sujet de la décision du Conseil des ministres de proroger de huit mois le mandat de l’actuelle législature, qui a suscité une controverse en raison du fait que le Conseil constitutionnel avait invalidé une décision similaire prise dans le cadre de la loi électorale l’été dernier, M. Hariri a déclaré «ne pas comprendre tout le tapage fait autour de cette affaire».
«En toute franchise, nous avons considéré en Conseil des ministres, tenu sous la présidence du chef de l’Etat, qu’il était nécessaire d’éviter que les élections législatives ne se déroulent durant la saison estivale. Et pour qu’on ne vienne pas dire que nous portons atteinte au Parlement si on décidait d’écourter le mandat de la législature, nous avons proposé de proroger de huit mois ce mandat et cela pour une seule fois», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, M. Hariri a réaffirmé que le Liban était «attaché à l’option stratégique de la paix» au Proche-Orient «parce que nous sommes un pays pacifique qui refuse la guerre». «Mais en aucun cas, a-t-il poursuivi, il ne peut être question pour nous d’accepter n’importe quelle paix, d’où notre soutien à la résistance et notre détermination quant à l’application de la résolution 425» du Conseil de Sécurité exigeant le retrait immédiat et inconditionnel d’Israël des territoires qu’il occupe au Liban-Sud.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a de nouveau dénoncé jeudi «les tempêtes programmées» contre les institutions de l’Etat, et appelé le Conseil constitutionnel à exercer ses prérogatives telles que définies par la loi «en toute liberté et loin de toute pression».M. Hariri s’exprimait dans une allocution à l’ouverture, au Coral Beach, de la troisième...