Dans un communiqué, le conseil des muftis a estimé que «les droits élémentaires ne doivent pas être liés à l’appartenance à telle ou telle communauté religieuse» et a souligné qu’«on ne peut en aucun cas priver un individu de son droit sous prétexte qu’il appartient à une certaine communauté pour octroyer en contrepartie ce même droit à quelqu’un qui ne le mériterait pas mais auquel il reviendrait quand même de par son appartenance à une autre communauté religieuse».
«Le conseil des muftis se déclare pour le respect de la loi et non de l’équilibre, de la justice et non du confessionnalisme», a conclu le communiqué sur ce point.
Sur un autre plan, le conseil des muftis a dénoncé «le style actuel de dialogue politique qui contribue à accroître l’acuité des problèmes politiques et économiques et nuit à la stabilité nationale». «Au Liban où nous nous trouvons face à une multitude de défis et de menaces, nous nous devons de nous élever au niveau des responsabilités et nos politiciens se doivent de se solidariser pour consolider la patrie et réaliser les aspirations du peuple».
Le conseil des muftis a par ailleurs salué l’intifada du peuple palestinien et dénoncé la poursuite de la violence en Algérie.
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent