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Actualités - CHRONOLOGIE

Assurances vaticanes à la Syrie

Le Vatican a informé la Syrie que la visite du pape Jean-Paul II les 10 et 11 mai au Liban «n’est pas dirigée contre elle», a affirmé à l’AFP Mgr Cyrille Bustros, évêque grec-catholique de Baalbeck.
Selon l’évêque, le chef de la diplomatie du Vatican, Mgr Jean-Louis Tauran, «a dit aux Syriens que cette visite n’était pas dirigée contre eux et que le pape était avec eux et non avec Israël contre eux».
Mgr Tauran s’est rendu à Damas le 23 février, à la veille de l’annonce officielle de la visite du pape au Liban.
Selon le prélat grec-catholique, Mgr Tauran a tenu à souligner aux responsables syriens le «caractère pastoral» de la visite papale.

L’Exhortation
Apostolique

Au cours de cette visite, Jean-Paul II doit notamment annoncer l’Exhortation Apostolique résultant du synode sur le Liban, réuni en novembre 1995 à Rome.
Le synode avait appelé les chrétiens qui avaient quitté le Liban pendant la guerre (1995-1990) à regagner le pays et y jouer un rôle social et politique de premier plan.
Il avait également souhaité le «rétablissement de la souveraineté du Liban» avec la fin de «l’occupation israélienne» et «le départ des forces syriennes».
Mgr Bustros, qui a été secrétaire du synode, a expliqué que l’Exhortation Apostolique, un texte inspiré des résultats du synode, ne reprendra pas forcément toutes les recommandations rendues publiques dans le message final rédigé par les participants libanais, à l’issue de la réunion de cette assemblée.
Ce document, que le pape signera devant des milliers de jeunes le 10 mai à la basilique Notre-Dame de Harissa, sera alors rendu public.
Une visite annoncée en 1994 de Jean-Paul II au Liban avait été annulée «afin d’épargner la vie des innocents», selon Mgr Bustros, après l’attentat à l’explosif (11 morts) dans l’église Notre-Dame de la Délivrance, à Zouk.
«A l’époque, des religieux musulmans s’étaient élevés contre la visite, craignant qu’elle n’ait un effet de levier pour les chrétiens. C’est pour cela qu’ils l’avaient qualifiée de nouvelle Croisade», a-t-il dit.
Le Vatican a informé la Syrie que la visite du pape Jean-Paul II les 10 et 11 mai au Liban «n’est pas dirigée contre elle», a affirmé à l’AFP Mgr Cyrille Bustros, évêque grec-catholique de Baalbeck.Selon l’évêque, le chef de la diplomatie du Vatican, Mgr Jean-Louis Tauran, «a dit aux Syriens que cette visite n’était pas dirigée contre eux et que le pape était avec...