Le gouvernement veut assurer sa mainmise sur les institutions, accuse Hoss

Le président Sélim Hoss a déploré les ingérences du gouvernement dans les élections de la Confédération générale des travailleurs au Liban, accusant le gouvernement de vouloir mettre la main sur toutes les institutions du pays.
Après avoir exprimé ses regrets pour la division de la CGTL, M. Hoss en a imputé la responsabilité aux «ingérences flagrantes et injustifiées du pouvoir (dans les élections de jeudi) qui a fait preuve de parti pris en faveur d’une partie contre une autre».
Et d’ajouter: «Ce qui est regrettable, c’est que ce qui s’est passé n’est que le maillon d’une chaîne interminable puisque la mainmise sur les institutions est presque devenue la politique suivie par le gouvernement sur tous les plans».
M. Hoss a mis en garde contre cette politique qui «expose la vie démocratique à davantage de paralysie et qui menace l’entité et l’existence même de la société civile, sachant que la CGTL est l’une des principales associations de la société civile».