Dans une déclaration de presse, M. Harb a fait assumer au gouvernement la responsabilité de la division du mouvement syndical et a estimé que c’est au pouvoir de «régler cette question essentielle pour le système démocratique libanais».
«Je ne peux qu’enregistrer une nouvelle fois l’échec du gouvernement dans le règlement des dossiers en suspens dans le pays, a-t-il dit. Le pouvoir sera coupable d’un grand crime prémédité s’il apparaît qu’il a sciemment provoqué une scission au sein du mouvement syndical qui constitue un des principaux bastions de la démocratie dans le pays».
Le député du Batroun a appelé les syndicalistes à «sauver le mouvement syndical en œuvrant à son unification».
Lors du prêche du vendredi, sayyed Fadlallah a lancé un appel similaire. «Les travailleurs doivent unifier leurs rangs pour défendre leurs droits, parce qu’en cette période délicate, nous devons resserrer nos rangs pour affronter les défis qui se profilent à l’horizon», a déclaré le dignitaire religieux chiite.
A Saïda, une réunion élargie a regroupé le député Saad, le mufti jaafari de la ville, sayyed Mohammed Hassan Amine, les cheikhs Ahmed Zein et Afif Traboulsi, le père Tony Abou Arraj, les représentants d’un grand nombre de partis politiques et des notables du Liban-Sud. Les personnes présentes ont publié un communiqué dénonçant «les tentatives répétées du gouvernement de mettre la main sur les syndicats en falsifiant les résultats des élections».
Les participants ont par ailleurs exprimé leurs «félicitations à la CGTL présidée par M. Elias Abou Rizk et ses camarades qui représentent la direction légitime de la centrale syndicale».
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