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Actualités - CHRONOLOGIE

Réunion aujourd'hui du groupe de surveillace Gaussot : notre tâche consiste à protéger les civils

Le Liban a été notifié hier officiellement de la plainte israélienne déposée le 14 avril, au lendemain de la mort d’un milicien de l’Armée du Liban-Sud dans une attaque du Hezbollah. Le comité de surveillance doit se réunir aujourd’hui à 11h à Naqoura, pour la huitième fois cette année.
L’explosion d’une charge télécommandée à distance au passage d’une voiture banalisée sur la route de Tayr Harfa, en bordure du secteur occidental de la zone occupée par Israël, avait également blessé deux autres miliciens de l’ALS.
«Beyrouth juge la plainte israélienne irrecevable, l’attaque ayant pris pour cible des éléments armés», selon des sources gouvernementales.

Les accords du
26 avril 1996

Mis en place en août 1996, le comité international (France, Etats-Unis, Syrie, Liban et Israël) est chargé de faire respecter les accords du 26 avril 1996, qui avaient mis fin à une vaste offensive israélienne au Liban.
Au terme de ces accords, les belligérants doivent s’abstenir de prendre pour cible des civils de part et d’autre de la frontière libano-israélienne et de lancer des attaques à partir de zones habitées.

Visite à M. Berry

Le comité est présidé par la France jusqu’à fin avril, date à laquelle il sera dirigé par les Etats-Unis, Paris et Washington prenant tour à tour sa présidence tous les cinq mois.
La délégation libanaise doit démontrer aujourd’hui, documents à l’appui, que l’attaque a eu lieu loin des secteurs habités et a visé une voiture civile, il est vrai, mais à bord de laquelle se trouvaient trois éléments des services de renseignements de l’ALS.
Dans la matinée d’hier, le président du groupe de surveillance, M. Jean-Michel Gaussot, a rendu visite au chef du Législatif, M. Nabih Berry, qu’il a notifié de la plainte israélienne et avec lequel il a évoqué la situation au Liban-Sud.

La 425 et les
négociations

A sa sortie du Parlement, M. Gaussot a réaffirmé que seules l’application de la 425 ou la reprise des négociations de paix régionale peuvent mettre fin à l’effusion de sang dans la partie méridionale du pays et «déboucher sur l’instauration de la paix et le rétablissement de la souveraineté libanaise».
M. Gaussot a ensuite contesté l’appellation donnée au groupe issu des arrangements du 26 avril 1996. «Nous ne sommes pas là pour arrêter les combats. Il n’y a pas de cessez-le-feu et c’est à tort que la presse, libanaise surtout, parle de groupe de surveillance du cessez-le-feu. C’est une appellation commode mais qui ne correspond pas à la réalité. Nous sommes là seulement pour tenter de protéger les civils», a-t-il déclaré.
Le Liban a été notifié hier officiellement de la plainte israélienne déposée le 14 avril, au lendemain de la mort d’un milicien de l’Armée du Liban-Sud dans une attaque du Hezbollah. Le comité de surveillance doit se réunir aujourd’hui à 11h à Naqoura, pour la huitième fois cette année.L’explosion d’une charge télécommandée à distance au passage d’une...