Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Arafat aujourd'hui chez Hussein : des options contre la colonisation

Maintenant que la fièvre du «scandale Bar-On» est retombée et que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu semble avoir — momentanément — désamorcé la crise qui menaçait son gouvernement, les regards se tournent à nouveau vers le processus de paix bloqué par la politique colonisatrice du Likoud au pouvoir en Israël.
A ce propos, le président palestinien Yasser Arafat, qui sera reçu aujourd’hui par le roi Hussein de Jordanie à Akaba, a affirmé hier qu’il disposait de diverses options pour contrer la politique de colonisation de Benjamin Netanyahu.
«Nous avons toutes les possibilités de prévenir» la colonisation à Jérusalem-Est, a déclaré à la presse à Gaza M. Arafat, interrogé sur le refus de M. Netanyahu de renoncer à la construction d’une nouvelle colonie juive à Jebel Abou Ghneim, dans le secteur arabe de la Ville sainte.
Le leader palestinien n’a pas précisé la nature de ces options.
Le premier ministre israélien avait réitéré dimanche sa détermination à maintenir cette colonie, dont la mise en chantier le 18 mars avait provoqué le gel du processus de paix.
«C’est une violation des accords conclus et une mesure contraire au processus de paix», a ajouté M. Arafat, au terme d’un entretien à Gaza avec le secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), Ezzeddine Laraki, venu apporter son appui à l’Autorité palestinienne.
M. Laraki, qui effectue sa première visite dans les territoires palestiniens autonomes depuis son élection à la tête de l’OCI en janvier dernier, a vivement dénoncé la colonisation israélienne. «Nous n’admettons pas les plans de judaïsation de Jérusalem», a-t-il dit.
Les 54 membres de l’OCI «sont attachés à la question de Jérusalem, qui est en tête de leurs préoccupations», a ajouté M. Laraki.
Lors de son dernier sommet à Islamabad, l’OCI avait recommandé à ses Etats membres de geler la normalisation de leurs relations avec Israël, en représailles à la construction de la colonie juive à Jebel Abou Ghneim.
Par ailleurs, un premier commentaire est venu hier de Syrie, sur la crise qui a secoué ces derniers jours les institutions de l’Etat hébreu.
La récente décision de la justice israélienne de ne pas inculper Benjamin Netanyahu porte un nouveau coup aux espoirs de reprise des pourparlers de paix au Proche-Orient, a ainsi estimé hier le quotidien «Syria Times».
La décision de classer le dossier du premier ministre israélien dans une affaire de corruption montre que «la politique en Israël est au-dessus de la loi», selon le journal officiel syrien.
«L’affaire Bar-On met en évidence qui sont les réels décideurs politiques en Israël et comment les Israéliens envisagent les négociations de paix. Chaque fois que les pourparlers sont sur le point d’aboutir, les militaires et les fanatiques serrent la vis».
L’immense majorité des dirigeants israéliens sont issus des rangs de l’armée, y compris Benjamin Netanyahu.
«Compte tenu du fait que la volonté d’Israël et son processus de décision sont concentrés entre les mains des généraux, personne ne doit s’attendre à ce que les négociations, soutenues par les Américains, reprennent et donnent des résultats», ajoute le «Syria Times»
Maintenant que la fièvre du «scandale Bar-On» est retombée et que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu semble avoir — momentanément — désamorcé la crise qui menaçait son gouvernement, les regards se tournent à nouveau vers le processus de paix bloqué par la politique colonisatrice du Likoud au pouvoir en Israël.A ce propos, le président palestinien Yasser...